Publié dans Société

Epreuve de mathématiques au baccalauréat - Quelques candidats pris en tentative de fraude

Publié le mardi, 01 octobre 2019

Des incidents. Les responsables du baccalauréat auprès du centre d’examen au lycée de Nanisana auraient mis la main sur quelques candidats ayant effectué des tentatives de fraude, hier durant l’épreuve de mathématiques. L’un des candidats de la filière technique qui y passe l’examen a témoigné qu’un des leurs aurait poursuivi le chef de centre jusqu’à sa salle d’examen pour lui présenter ses excuses. « Au moment où nous étions tous concentrés à traiter le sujet de mathématiques, notre matière de base, le chef de centre a surgi et s’est mis à surveiller la salle d’une manière suspecte.

Et quelques secondes après, vient un candidat secoué est venu pour lui adresser ses excuses comme quoi il n’a même pas regardé voire utilisé le document qu’il était censé s’en servir durant l’épreuve. Tout le monde dans la salle s’est mis à murmurer en déduisant qu’il n’a pas respecté les règlements », raconte-t-il. Ce qui m’a également intrigué, poursuit-il, durant la matinée d’hier, a été le fait d’apercevoir les allers-retours d’un candidat vers le chef du centre qui, de son côté, a choisi l’ignorance. Il a aussi ajouté qu’au cours d’une discussion avec un camarade de classe qui se trouvait dans une autre salle mais du même centre, il a appris que leurs surveillants ont saisi un Smartphone chez un candidat, étant donné que le port de ce genre d’appareil est inadmissible dans les centres d’examen.

En outre, au Lycée moderne Ampefiloha (LMA), l’interdiction du port d’une calculatrice programmable n’a pas empêché un candidat d’en apporter pour s’en servir librement. Heureusement, le chef du centre a été présent pour identifier cette irrégularité. « Les surveillants n’ont pas été en mesure de distinguer une calculatrice programmable de celle non programmable. Ce qui explique l’entrée de cette machine à calculer dans la salle d’examen », explique un chef de centre à Ampefiloha.

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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