Publié dans Société

Suspicions de vol au parking d’Anosibe - Une trentaine de personnes enquêtées au SUT

Publié le vendredi, 04 octobre 2019

Le conflit entre les commerçants et les dirigeants de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) concernant le parking d’Anosibe ne cesse de s’empirer de jour en jour. Une trentaine de personnes, dont des commerçants et leaders d’opinion contestant la construction de box au parking d’Anosibe, ont été enquêtées hier au sein de la Police de sûreté urbaine d’Antananarivo (SUT), située à Tsaralalàna. Ils sont inculpés d’être les auteurs d’un vol qui aurait lieu à cet endroit. D’après l’accusateur qui n’est autre que le dirigeant actuel de la Mairie d’Antananarivo, 800 sacs de ciment, 300 planches et d’autres matériels de construction auraient disparu sur les lieux. Ces 32 personnes ont été alors convoquées à Tsaralalàna.

 

« Nous ne savons même pas l’existence de ce vol, sinon nous sommes les premiers à en être au courant. De plus, il serait impossible de commettre ce genre de forfait sur ce site puisque des agents de sécurité y sont postés 24 heures sur 24», avancent les commerçants. De leur côté, ces commerçants décrivent cette dénonciation comme un acte d’intimidation. Et malgré l’existence de cet autre problème, ils refusent la reprise de la construction de ces box au parking d’Anosibe, puisque cette infrastructure est un obstacle pour leurs activités. Des personnes sont déjà emprisonnées depuis l’apparition de ce litige tandis que d’autres sont toujours victimes d’actes d’intimidation.

En rappel, la CUA a décidé de construire une quarantaine de box au parking d’Anosibe au mois de juillet dernier. Cependant, les commerçants ont refusé jusqu’au bout la réalisaton de ce projet, ce qui a engendré un affrontement entre ces derniers et les délégués du marché. Il a fallu l’intervention de la Préfecture de police d’Antananarivo Renivohitra qui a ordonné la suspension immédiate des travaux de construction jusqu’à nouvel ordre afin de préserver la sécurité et l’ordre publics.

Anatra R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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