Publié dans Société

Attaque avortée à Itaosy - 1 assaillant tué et 1 autre blessé

Publié le vendredi, 11 octobre 2019

Le sang a de nouveau giclé et des coups de feu ont retenti à Itaosy, précisément dans le quartier d’Ambodifasika à Ambohidrapeto. Cela s’est produit jeudi vers 22h où un assaillant a laissé sa vie et un autre blessé lors d’un échange de tirs avec les gendarmes. « Il y eut au moins 6 énormes détonations. J’étais vraiment terrifiée », raconte une jeune maîtresse de maison qui réside dans un quartier voisin. D’après plusieurs sources convergentes, les assaillants, au nombre de six, et qui sont de surcroît armés, s’apprêtaient à fomenter un sale coup dans les parages lorsqu’ils sont repérés par des riverains. Aussitôt, ces derniers ont donné l’alerte. De leur côté, les gendarmes n’ont pas mis trop de temps pour réagir, et quelques minutes à peine après l’alerte, ils étaient déjà sur place. Ils ont engagé le gang. Réalisant que le piège allait se refermer sur eux, d’autant plus que des membres du « fokonolona » ont prêté main-forte à la Gendarmerie pour tenter de les mettre hors d’état de nuire, les bandits ont alors pris la fuite. Pour couvrir leur évasion, ils n’ont pas hésité à faire usage de leurs armes en visant les gendarmes lancés à leurs trousses. A leur tour, ces derniers ont répliqué à ces tirs.

C’était à l’issue de cette course-poursuite et ces échanges de tirs qu’un assaillant, celui qui a tiré sur les Forces de l’ordre, fut mortellement touché, et son camarade blessé. Quant aux quatre autres fugitifs, ils ont réussi à déjouer le piège et se sont ainsi évanouis dans la nature.
Déjà mardi soir, un grand-père a également perdu la vie lors de l’assaut d’un gang, à la cité des assureurs, toujours à Itaosy. Le chef de famille a eu le malheur de voir de près ce qui s’était produit lorsqu’une balle l’a touché accidentellement au niveau du ventre au plus fort moment de la fusillade. Notons que le gang a pris en filature un commerçant, qui était sur le point de regagner son foyer, et pendant son trajet jusqu’à Itaosy. Malheureusement, les projectiles prévus pour la cible, ont atteint le chef de famille.
Ces derniers mois, toute une vaste sphère géographique allant d’Andohatanjona à Marobiby, en passant par Behenjy et Avaratsena, est devenue un secteur « chaud » à cause de l’insécurité. Car outre les attaques à main armée ciblant des cash-points ou les maisons de particuliers, l’on ne compte plus les agressions visant les piétons. Certes, il existe un nouveau poste de gendarmerie à Ambohidrapeto. Mais le rayon d’action de ses éléments se trouve trop restreint, vu l’étendue de la zone à couvrir.
 Franck Roland

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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