En tant qu’initiateur de cette rencontre, l’UNICEF n’a pas manqué de présenter ses actions aux parlementaires. Ses interventions dans les secteurs programmatiques comme la santé, l’éducation, l’eau, la protection et la protection sociale ont ainsi été exposées aux élus de Tsimbazaza. Cet organisme onusien appuie également la transparence des finances publiques en faveur des enfants. Pour ce faire, il s’implique afin d’instaurer un dialogue entre les parties prenantes pour améliorer la capacité et l’engagement à la planification et la budgétisation des politiques sociales inclusives. D’ailleurs, le représentant de l’UNICEF en la personne de Michel Saint- Lot a souligné l’importance des fonctions du Parlement et les opportunités que ses fonctions offrent pour améliorer la situation de l’enfant à Madagascar.
L’échange d’hier servira d’outil aux élus et leur aidera, lors de l’examen du projet de Loi de Finances 2020. Celle-ci sera incessamment soumise par le Gouvernement pour approbation auprès des parlementaires. Les débats des enfants, organisés le 20 novembre prochain dans la même enceinte, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’enfant suivront cette rencontre à Tsimbazaza. Notons que des membres du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar, ceux du Collectif des citoyens et organisations citoyennes, des acteurs de la société civile luttant pour des budgets des secteurs sociaux améliorant le bien- être de la population, dont l’enfant, y étaient aussi au rendez-vous.
Recueillis par Patricia R.