Publié dans Société

Attaque mortelle à Andranomanalina Isotry - La victime délestée d’ 1million d’ariary

Publié le dimanche, 10 novembre 2019

Vendredi soir, le secteur du pont de Bekiraro situé dans le quartier d’Andranomanalina Isotry, a été le théâtre d’une agression meurtrière. La victime : un vendeur de pâte alimentaire prénommé Naivo, qui a envisagé d’aller faire son versement journalier. Les assaillants, au nombre de quatre, selon des témoins, n’ont pas hésité   à éliminer la victime avant de faire main basse sur la somme d’un million d’ariary. Hier, une source policière a affirmé qu’aucun agresseur n’a pu être encore arrêté. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la Brigade criminelle.

 

Ceux qui ont assisté à cette scène atroce, étaient  unanimes sur un point : la cruauté des bandits. Car pour qu’ils puissent s’emparer du sac qu’ils convoitent sur la cible, ils n’ont pas hésité à lui tirer dessus, en prenant soin de viser particulièrement son cœur. L’impact a aussitôt emporté le malheureux. Bien que les enquêteurs n’aient pu encore mettre la main sur aucun des assaillants, ils ont affirmé détenir un indice. La douille  sur le type de  munition qu’ils ont utilisé, aurait pu être identifiée. Pour revenir dans le cas de la victime, elle fut domiciliée dans le même quartier. Des témoins  ont voulu le secourir mais la peur, de devenir des cibles à leur tour, a pris le dessus qu’ils ont finalement préféré ne rien faire. L’agression de ce jeune homme est l’une parmi les plus spectaculaires sinon la plus violente ayant survenu ces dernières semaines.

Des patrouilles mobiles y sont dépêchées. Mais les assaillants semblent toujours savoir déjouer la surveillance des Forces de l’ordre. « Ces bandits savent bien à quelle heure précise passer à l’action car la voie est libre au moment indiqué », confie un riverain. Ce qui expliquerait donc le fait que les agresseurs qui y commettent leur sale coup, peuvent toujours échapper à la Police. Si nos mémoires sont bonnes, c’était également dans les parages de ce dernier qu’un agent de recouvrement a payé de sa vie lors d’une attaque similaire il y a quelques semaines de cela. Face à la recrudescence des actes  de banditisme dans ce quartier, la méfiance et la précaution sont de mise. Une recommandation valable pour tout le monde mais notamment pour ceux qui transportent de fonds en liquide en heure tardive.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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