Publié dans Société

MENETP - L’Inspection générale d’Etat à pied d’œuvre !

Publié le jeudi, 09 janvier 2020

Une concrétisation de la déclaration du Gouvernement, en date du 7 janvier dernier. L’Inspection générale d’Etat (IGE) est actuellement à pied d’œuvre auprès du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP). Ceci pour mener l’enquête concernant la suspicion du détournement de la dotation de fin d’année ou « panier garni » d’un montant de 65 000 ariary de la part du Président de la République au sein de ce département ministériel.

Cette situation a engendré, rappelons-le, la grogne et la grève des enseignants, notamment ceux des lycées. « Les inspecteurs ont commencé à consulter plusieurs documents et pièces justificatives depuis hier (ndlr mercredi dernier). Le ministère sollicite la publication des résultats de l’enquête, une fois que ces derniers seront achevés et disponibles », déclare le ministre de tutelle, Marie Thérèse Volahaingo. C’était lors d’une rencontre avec la presse, hier à Anosy, afin de donner sa version des faits sur cette répartition de la dotation présidentielle, devenue un sujet de polémique ces derniers jours.

Pour les fonctionnaires du ministère

Selon les explications du numéro Un du MENETP, son département a reçu 2 milliards 382 millions d’ariary en date du 24 décembre dernier, soit les 65 000 ariary pour 37 000 fonctionnaires. Pourtant, le nombre de ces derniers, des employés de bureau, étant de 9153 auprès du siège dudit ministère ainsi que de 17 500 auprès des DRENETP (Direction régionale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel) et des CISCO (circonscription scolaire) réparties dans tout Madagascar. « Il y avait une reste du panier garni pour 17 000 employés. Après une seconde réunion, nous avons eu le choix soit de renvoyer la somme restante soit de la répartir pour les 170 000 enseignants fonctionnaires, contractuels, vacataires, non fonctionnaires et PCC de l’enseignement technique, enregistrés dans le logiciel « AUGURE ». Chacun d’entre- eux aurait dû recevoir la somme de 9300 ariary. La décision finale de répartition a été faite à partir de la fiche primaire d’enquête 2018-2019. Nous avons ainsi donné des consignes aux responsables des DRENETP et des CISCO pour une répartition équitable. Mais au final, notre décision a entraîné des doutes, plaintes et troubles », explique le ministre de tutelle. Quoi qu’il en soit, les résultats de l’enquête menée par l’IGE détermineront la suite de cette affaire !

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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