Publié dans Société

GPS sur les « taxis-be » - Essai concluant mais…

Publié le mardi, 14 janvier 2020

Depuis le mois de novembre dernier, des GPS ont été installés dans les bus de la ligne pilote D reliant Ivato et Vasacoss, dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services offerts  par les transporteurs en commun. Après la période d’essai, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTN), en collaboration avec l’Agence des transports terrestres (ATT), ont obtenu un résultat convaincant. Le nombre des accidents de la circulation ont diminué. Ces derniers sont principalement causés par un excès de vitesse. Les transporteurs ont l’habitude de faire la course, notamment durant les heures de pointe, ce qui  présente un grave danger pour les passagers. En cas de dépassement de la vitesse maximale, inscrite sur le GPS, l’alarme se déclenche jusqu’à ce que le chauffeur ralentisse sa vitesse. Ainsi, l’utilisation de cette nouvelle technologie a permis de diminuer la gabegie au niveau des transports en commun à Antananarivo et ses périphéries. Grâce à une surveillance de près, les bus ont respecté les terminus, les primus et les passagers. A travers une caméra installée à l’intérieur du véhicule, le responsable peut traquer depuis le centre de contrôle les fautes, les imprudences et alerter les chauffeurs. Pour les propriétaires, ils peuvent surveiller leurs véhicules à tout moment grâce à une application Android.

Malgré un test concluant du projet, les observateurs sont quand même déçus. D’une part, l’utilisation du GPS n’est pas obligatoire comme tout le monde l’a espéré. D’après Loyens Jean Yves, conseiller technique au sein du MTTN, les propriétaires de véhicules sont libres d’utiliser ou non cette nouvelle technologie. Actuellement, seulement 70 « taxis-be » sur les 2 500 exerçant à Antananarivo sont équipés de GPS. D’autre part, ce sont les propriétaires eux-mêmes qui ne sont pas convaincus du projet. Selon leurs explications, le coût est très élevé. La location de ce matériel coûte 50 000 ariary par mois, soit 2 000 ariary par jour, à payer sur 25 jours. Toutefois, la plupart de ces transporteurs ne sont que des locataires. Afin de donner plus d’explications, la société TEC Company, initiateur du projet, a réuni les propriétaires des véhicules, hier, dans le cadre de la présentation du GPS. « En tant qu’intermédiaire, le ministère mise sur la facilitation des procédures et l’accessibilité au coût. Beaucoup de partenaires sont déjà prêts à soutenir les transporteurs afin de mener à bien ce projet », conclut ce responsable.
Anatra R.











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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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