Jusqu’à maintenant, aucun dérangement n’a eu lieu dans l’enceinte de l’université, plus précisément durant les jours d’examen. Afin de rattraper le temps perdu, beaucoup d’entre les enseignants ont décidé de reprendre leur travail en donnant des cours aux étudiants. D’après eux, l’année universitaire a déjà commencé très tard et il n’est pas question de jouer sur l’avenir des jeunes. Le SECES est encore en grève et il ne veut pas céder à ses revendications. Face à cette situation, ce sont les étudiants qui sont les principales victimes. « Chaque année, les étudiants font face à divers problèmes comme le retard du paiement de la bourse d’études et équipement, la suspension des cours et examens, ainsi que le retard de la rentrée universitaire », avance Rabenirina Hantasoa, étudiante en deuxième année à la Faculté des lettres.
Les universités, instituts et écoles supérieures privés, ont déjà commencé l’année académique 2019-2020, tandis que les universités publiques n’ont pas encore terminé les programmes. Les problèmes du Syndicat des enseignants et chercheurs enseignants (SECES) ne sont pas encore résolus et la grève continue. Depuis hier, les enseignants ont de nouveau fermé les portails de l’université ainsi que les barrières. Un événement que les enseignants espèrent mettre à terme la crise au sein de l’université d’Antananarivo et celles dans tout Madagascar.
Recueillis par Anatra R.