Publié dans Société

Examens officiels - Des plaintes sur les agissements des écoles privées

Publié le vendredi, 17 janvier 2020

Chaque élève ayant rempli les critères requis pourra passer l’examen officiel du CEPE, BEPC ou Baccalauréat. Pourtant, des écoles privées à Antananarivo et dans les autres régions bafouent ce droit, si l’on tient compte des plaintes reçues auprès du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP) ainsi que par l’Office national de l’Enseignement privé (ONEP). « Certains établissements imposent d’autres critères à leurs élèves inscrits aux examens officiels. Ceux qui obtiennent une moyenne inférieure à 10/20 sont écartés à toute participation. Il en est de même pour ceux dont les parents n’ont pas pu régler à temps les frais de scolarité. Nous avons reçu de nombreuses plaintes émanant des parents quant à ces agissements, lesquels restent illégaux et bafouant les législations en vigueur », informe Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, directeur de l’Education fondamentale (DEF) au sein du MENETP. Puisque passer les examens officiels est un droit des élèves, ce responsable interpelle les responsables d’établissement à le respecter. Ces derniers le négligent pour garder leur réputation, notamment avec les meilleurs taux de réussite.

Convocation et descente sur place

Pour sa part, le directeur de l’ONEP en la personne de Marcellin Tsarasidy a précisé que pour Antananarivo, 9 plaintes y afférentes ont été reçues à quelques semaines de la fin de la précédente année scolaire. « Notre rôle étant d’obliger les établissements à inscrire leurs élèves aux examens officiels ainsi que de délivrer les convocations y afférentes. Pour ce faire, nous convoquons les responsables d’écoles, suite aux plaintes des parents. Dans les cas les plus compliqués, nous sommes contraints de faire une descente sur place, pour constater de visu les faits et d’arranger les choses. Dans tous les cas, cette situation nécessite une stratégie pour considérer à la fois les intérêts des élèves, des parents et des responsables d’établissement », souligne ce responsable. Concernant l’examen du baccalauréat, l’ONEP négocie avec l’Office du Bac pour le cas des candidats inscrits dans les établissements sans autorisation d’ouverture. « Les négociations sont uniquement valables pour les établissements ayant des dossiers en cours au sein de l’Office. Une quinzaine d’établissements en étaient concernés en 2018-2019, non seulement à Antananarivo mais aussi à Mahajanga et Antsiranana. Pour ces derniers, la situation a pu être réglée via des appels téléphoniques et des échanges d’E-mails », ajoute le responsable.
Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
  • Mananjary - L’Opposition joue avec la détresse des sinistrés
  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans
  • Actu-brèves
  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De l’anticipation !
    La chaleur d’été frappe à nos portes. Le climat d’intersaison touche très prochainement à son terme. Période, mutation brutale du froid vers le chaud et vice-versa, où les personnes sujettes aux allergies saisonnières provoquant des difficultés respiratoires ou asthmes souffrent. Les petits enfants et les personnes âgées sont les premières victimes. Ils supportent mal le caprice du climat. De toute manière, la chaleur s’installe progressivement au grand plaisir des âmes sensibles et des frileux. L’entrée en lice du climat d’été annonce de fait l’arrivée incessamment de la période des pluies. Dès le mois prochain, les cultivateurs attendent, avec espoir, la tombée des premières pluies. Bien qu’il ne s’agisse pas déjà du début du « fahavaratra » proprement dit, c’est un phénomène naturel donnant le coup d’envoi aux premières brèches et un signe prometteur pour la saison culturale. Mais, qu’en est-il des travaux entrant dans le processus d’anticipation des effets destructeurs…

A bout portant

AutoDiff