Publié dans Société

Mère de famille morte poignardée à Anosibe - Les riverains cherchent à faire la peau au suspect

Publié le jeudi, 13 février 2020

Un homme de 27 ans, pointé du doigt d’avoir assassiné son épouse de façon barbare et en même temps poignardé ses propriétaires, fut appréhendé par les éléments de la Brigade criminelle (BC5). Cela s’est produit mercredi dernier dans le quartier d’Anosibe Andrefana. Tout a commencé par les hurlements  de douleur de la mère de famille pour alerter les propriétaires. Rapidement, ces derniers se sont mobilisés afin de voir ce qui aurait dû se passer. Ils ont réalisé que les cris de la victime provenaient de chez leurs locataires.

 

En voulant pénétrer chez le couple en cause afin de tenter de secourir la mère de femme, l’époux de celle-ci les a également accueillis avec des coups de couteau. Résultat : trois personnes furent blessées.

Pendant tout cela, les riverains ont appelé la Police. Or, à l’arrivée des Forces de l’ordre sur les lieux, elles n’ont plus trouvé aucune trace du présumé agresseur. Ce dernier a pris la fuite. La scène qui a attendu les policiers dans l’appartement fut un choc. Du sang souillait l’endroit. Sur le lit conjugal gisait  inerte la maitresse de maison. Visiblement, elle ne respire plus. Entre-temps, les trois personnes grièvement blessées furent évacuées d’urgence à l’hôpital. Tout s’enchaînait très vite. Les riverains ont pourchassé le présumé meurtrier et ils ont fini par l’attraper. Aussitôt, les membres du fokonolona, très déchaînés, ont déversé leur colère sur le concerné. Il n’a eu la vie sauve qu’à l’intervention des éléments des Forces  de l’ordre.

Durant son audition à la BC5, le suspect a reconnu avoir poignardé à mort sa femme et en même temps agressé les trois autres victimes. Il a argué que la colère s’est emparée de lui à cause de la soi-disant habitude de sa conjointe pour se gausser de lui. Cela fait une année que le couple se dispute et en était souvent venu aux mains. Il n’a pas caché non plus qu’il a eu l’intention d’assassiner ses propriétaires. L’affaire fut déférée au Parquet, hier.

Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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