Publié dans Société

Arnaque sur Facebook - Trois « vendeurs » interpellés

Publié le vendredi, 21 février 2020

La brigade de gendarmerie d’Ambohimanga Rova venait de faire un coup de filet en matière de cybercriminalité ou plutôt un cas d’arnaque sur Facebook.  Cela s’est produit le 17 février dernier dans le quartier de Tsaramasay. A l’index : trois inconnus qui prétendent diriger une entreprise baptisée Echossolare, et qui serait le distributeur de matériels fonctionnant  aux énergies renouvelables.

Plusieurs personnes venant de plusieurs localités comme Mangamila, Itaosy, Ivato, Ambondromamy, Antanifotsy et Ambohimanga Rova, auraient été déjà les cibles de ce funeste trio.

Son mode opératoire est connu. Car après que les trois ont négocié avec la future victime ou l’acheteur dupe sur les réseaux sociaux, ils s’arrangent par la suite pour le rencontrer. Là, ils n’hésitent pas à lui demander la moitié du prix avant qu’ils ne s’attellent au travail. Pourtant, c’est avec du matériel non évoqué dans le contrat, et de surcroît de basse qualité. Le but des arnaqueurs est clair : chercher toujours un nouveau moyen pour pousser la victime à payer en sus du tarif initial convenu lors de l’achat. Ce n’est pas étonnant si beaucoup de victimes ont dû payer le matériel qu’elles n’ont jamais eu l’occasion de posséder. Machiavéliques comme ils le sont, les trois suspects continuent ainsi de mener la victime en bateau, histoire pour eux de chercher à  gagner du temps et atteindre le délai de garantie sur la nouvelle acquisition.
Au total,  la note est salée, pour les victimes, car le montant engrangé malhonnêtement par ces arnaqueurs s’élève à 10 millions d’ariary. Tout cela est inscrit sur des factures, toutes s’avérant finalement fausses. A l’issue de leur audition, nos trois  indélicats « vendeurs » ont fait l’aveu. Après la phase d’une enquête au niveau de la Gendarmerie, ils seront bientôt déférés au Parquet.

Face à ce genre d’escroquerie, qui tend à gagner de plus en plus de terrain dans le pays, la Gendarmerie exhorte le public à être vigilant dans l’utilisation des réseaux sociaux. Avec l’accès de plus en plus large du commun des mortels à Internet, le phénomène ne cesse ainsi de se multiplier jour et nuit.
Franck R.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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