Publié dans Société

FLM Ambohibao - Une théologienne assassinée de façon barbare

Publié le lundi, 24 février 2020
FLM Ambohibao - Une théologienne assassinée de façon barbare Photo d'illustration

Horreur et consternation chez les paroissiens de l’église FLM Ambohibao Antampotanàna. Helène Ralivao (63 ans), cette personne à la fois considérée comme la doyenne et la théologienne la plus appréciée et respectée des croyants de ladite paroisse, a été assassinée de façon inhumaine. Ce drame est survenu vers le début de l’après-midi, dimanche dernier, sur le chemin isolé qui mène chez elle la victime a mené sa mission d’évangélisation depuis des décennies. Sa longue absence alors qu’elle était censée rentrer chez elle, après le culte, a alors alarmé ses proches. Décision fut prise chez ces derniers d’aller la chercher. La Gendarmerie d’Ambohibao fut avisée. Son corps n’a été retrouvé qu’à l’issue de longues recherches ou ratissage, précisément à minuit, ce même dimanche. Il était à terre sur un chemin déserte qui passe près de quelques  cimetières situés à mi-chemin. Il s’agit d’un crime crapuleux puisque la cordelette avec laquelle l’assassin l’a étranglée, était encore autour de

son cou, selon une source émanant de ladite . D’après une source auprès de la Gendarmerie, elle aurait été abusée sexuellement. « Son corps ne porte aucune trace de blessure sauf celle observée sur sa bouche », confie la Gendarmerie. Sans doute, l’assaillant a été motivé aussi pour le vol. Il l’a délestée de son sac à main qui contenait une Bible.

Mais qu’est-ce qui est-il arrivé à cette théologienne retraitée,  et à la fois épouse du pasteur également à la retraite de ladite église ?  Après le culte, l’ex-présidente de l’organisation de la branche féminine de cette paroisse, mais qui a été plébiscitée pour continuer encore à officier, a voulu rentrer chez elle. Il est évident que l’agression se serait déroulée là où le corps de la victime avait été finalement retrouvé. D’après la Gendarmerie, l’endroit gagne une sinistre réputation  d’être  dangereux  car trop isolé pour la personne qui s’y aventure seul. Et c’est ce qui est arrivé  à la théologienne. Pour le moment, aucun suspect n’a pu être encore arrêté. Les Forces de l’ordre n’en sont encore qu’au début de leur enquête. « La Gendarmerie doit respecter la douleur de la famille qui est actuellement occupée par les formalités du décès. Mais la Gendarmerie est déjà en pleine enquête », assure une source auprès du poste de gendarmerie d’Ambohibao, saisi de l’enquête.  Cette triste affaire a scandalisé au plus haut point l’église FLM entière. Ses ténors réclament aux Forces de l’ordre et autorités en place de retrouver  rapidement le(s) assassin(s). Ils déplorent que c’est la deuxième fois que de grande figure de l’église est victime des bandits. Il y a peu de temps encore, un pasteur de la FLM a été attaqué par des individus armés chez lui.
Franck Roland

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff