Publié dans Société

Maison de sûreté d’Anosibe an’Ala - Rien que quatre détenus !

Publié le lundi, 09 mars 2020

Que de situations inattendues ! L’envergure du  problème de surpopulation carcérale serait « nationale », dans les 90 infrastructures de détention réparties sur l’étendue du territoire national. A vrai dire, cette assertion pêche par omission, dans la mesure où à la maison de sûreté d’Andilamena et celle d’Anosibe an’Ala, il n’y a respectivement que quatre détenus, a révélé le Directeur régional de l’administration pénitentiaire (DIRAP) de l’Alaotra-Mangoro, Laihambana Zacharie. Et de faire remarquer, par la même occasion, qu’en dépit des réductions de peine qui ont libéré 71 détenus à Ambatondrazaka, 49 à Moramanga, 3 à Andilamena et  malgré la mise en service de la nouvelle infrastructure de Moramanga,  la maison centrale du chef-lieu de la Région vit toujours dans la précarité, la surpopulation carcérale y demeure.
 Ainsi, il y a lieu de se demander pourquoi il en est ainsi. D’autant que  les maisons de sûreté sont censées « désengorger les maisons centrales ». En ce qui concerne Anosibe an’Ala, l’acheminement de détenus vers ce chef-lieu de District est pratiquement impossible, eu égard à l’état défectueux de la route nationale qui y mène, même en dehors de la saison des pluies. « Je dois recourir au service d’une motocyclette pour m’y rendre : nécessité de service oblige ! », confie le Directeur régional. La RN3.A menant à Andilamena est mieux, malheureusement ce chef-lieu de District, se trouve trop loin, c’est-à-dire au « Cap d’Ambre », au goût de ceux qui habitent Ambatondrazaka. S’y ajoute le spectre de l’insécurité, l’idée d’y envoyer des détenus ne vient presque jamais à l’esprit des responsables.
L’intention de doter Andilamena d’un Tribunal a déjà été publiquement évoquée, à une certaine époque !                                                                                                                         
 Nandrasana

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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