Publié dans Société

Echange de tirs à Antsahabe - Un chef de famille meurt d’une balle perdue

Publié le vendredi, 20 mars 2020

Juste près de la grande surface Score Antsahabe, le trottoir est souillé de sang. Sur les lieux, un chef de famille d’une quarantaine d’années fut mortellement touché par une balle perdue à Antsahabe, vers le début de l’après-midi hier. C’est le triste bilan d’un violent échange de tirs ayant opposé deux équipes de la Police et deux assaillants en fuite. Les faits sont survenus à quelques pas du tunnel d’Ambanidia. La victime était encore juchée sur sa moto lorsque le projectile l’a atteint au niveau de la cuisse. De suite, les secours l’ont transporté d’urgence à l’HJRA Ampefiloha. Malheureusement, il a succombé des suites d’une hémorragie grave, et ce, en dépit des ultimes tentatives des médecins pour le sauver.
De par les coups de feu, les passants ont été terrorisés par les coups que l’on assista à un sauve-qui-peut général. Aussi des gens couraient  en direction d’Ambohijatovo, dans l’espoir de sauver leur vie. Mais qu’est-ce qui s’est passé au juste ? D’après la Police, elle a eu vent que des bandits ont préparé une attaque armée à Ambanidia Ankazotokana. Sitôt informés, des limiers de l’Unité spéciale d’intervention (UIR) et ceux du commissariat du 2e Arrondissement se sont rapidement dépêchés à l’endroit. La Police a dû livrer une course-poursuite avec les assaillants qui filaient à toute jambe vers le tunnel d’Ambanidia où l’un d’eux a été finalement capturé vivant. Celle-ci lui a confisqué une arme de poing et quelques munitions. Et l’autre qui a réussi à s’échapper est encore traqué, du moins au moment où nous écrivons ces lignes. « Dès que les suspects ont vu la Police rappliquer, ils n’ont pas hésité à faire feu sur ses éléments afin de couvrir leur fuite. C’est de cette manière qu’un projectile tiré par eux ont frappé le chef de famille à la cuisse gauche », explique-t-on du côté des Forces de l’ordre.
Quelques moments après les faits, les éléments de la Police ont embarqué la moto de la victime sur un pick-up. Lorsque les esprits ont commencé à s’apaiser sur place, un quinquagénaire, affirmant être le frère de la victime, est arrivé en scooter près du Score. Le nouveau venu n’était pas encore informé de la mort tragique de son frère cadet. « Nous avons fait notre rancart à cet endroit. Nous devons nous rendre à un deuil. C’est ici même que j’ai appris ce qui s’est passé. J’ignore encore ce qui lui arrive en ce moment ! », a déclaré notre interlocuteur pendant une conversation préludant à l’annonce de la mort de la victime.
Domicilié du côté d’Ambohimanga, notons que  le motard victime a laissé une veuve et quatre orphelins. L’enquête suit son cours.
Franck R.

 

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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