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Vingt années d’actions dans la Grande île. L’alliance mondiale du vaccin GAVI a largement contribué au renforcement des systèmes de vaccination et à l’amélioration de l’accès aux vaccins essentiels, en investissant plus de 427 millions de dollars à Madagascar, selon les informations émanant de l’Ambassade britannique. Ladite alliance a soutenu l’introduction de vaccins tels que le Pentavalent, le Rotavirus, le Pneumocoque (PCV) et le vaccin antipoliomyélitique inactivé (IPV) à Madagascar, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, l’UNICEF, les organisations de la société civile et d’autres partenaires. 

 

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La fin d’une présence ! 

L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays.

Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine.

A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

 

L’annonce, faite discrètement le 26 juin en pleine semaine de festivités de l’indépendance, est passée inaperçue pour beaucoup…mais le lendemain, elle explose comme une bombe. A partir du 1er juillet, les intérêts bancaires, qu’ils soient liés à des crédits conso, professionnel ou immobilier devaient être soumis à une TVA de 20%. Une mesure issue de la Loi de finances 2025, avec effet rétroactif au 1er janvier. Une situation qui a eu pour résultat immédiat une flambée d’indignation chez les emprunteurs. Les particuliers et les TPME ont été les premiers à faire entendre leur colère.

Samedi dernier, la communauté malagasy de New York a marqué un moment rempli d’émotions et de fierté à l’occasion de la Gasy Night, célébrant les 65 ans d’indépendance de Madagascar. Bien plus qu’une simple fête, cet événement a symbolisé l’unité, le partage et la préservation des traditions malagasy, attirant plus de 70 participants venus de diverses régions. Dès 13 h, l’atmosphère était emplie de spiritualité et de convivialité. La journée a débuté avec une prière collective, suivie de l’hymne national malagasy chanté avec ferveur, avant que Tanjona Andriamahaly, au nom de l’équipe TJ Event, exprime ses chaleureux mots de bienvenue.

Au tour de Fianarantsoa de se retrouver sous le feu des projecteurs. Après les éditions précédentes à Mahajanga, à Toliara et à Nosy Be, l’Exécutif a choisi de poursuivre sa décentralisation en portant cette fois son attention sur la capitale du Betsileo. Les locaux de l’hôtel de Finances à Beravina ont ainsi accueilli la réunion hebdomadaire du mercredi, dirigée par le Président de la République Andry Rajoelina et le Premier ministre Christian Ntsay, en présence de l’ensemble des membres du Gouvernement, ainsi que de représentants locaux dont des députés, des sénateurs, le gouverneur de la région et le préfet. 

 

Une mauvaise nouvelle pour les cinéphiles de la Capitale. Le Canal Olympia Iarivo, lieu emblématique de la culture cinématographique à Antananarivo, cessera définitivement ses activités à partir du 13 juillet 2025. L’annonce, faite hier sur les réseaux sociaux de l’établissement, met un terme à une aventure de plus de six années durant lesquelles cet espace a été un carrefour de rencontres, d’émotions partagées et de découvertes cinématographiques. Depuis son inauguration le 19 juillet 2019, Canal Olympia Iarivo s’est imposée comme une adresse incontournable pour les amateurs de cinéma malagasy.

Une réunion de conciliation s’est tenue hier soir à Ambohidahy entre les dirigeants de Mama FC et d’Elgeco Plus, après les incidents qui ont récemment enflammé le monde du football malagasy. L’objectif de cette rencontre était de clarifier la situation et mettre un terme aux polémiques qui ont suivi le match opposant les deux clubs.

Les responsables des deux équipes se sont interrogés sur l’origine des tensions et ont catégoriquement nié toute responsabilité dans les incidents survenus. Conscients de l’impact négatif de ces querelles sur l’image du football national, ils ont choisi de privilégier le dialogue et de pacifier les relations pour préserver l’intérêt supérieur du football malagasy.

 

La visite de l’architecte japonais Kengo Kuma, du 22 au 25 juin 2025, a marqué un moment fort pour les acteurs du tourisme et du développement durable à Madagascar. Reçu par différents partenaires locaux, ce spécialiste mondialement reconnu pour son approche environnementale a découvert plusieurs initiatives menées sur le terrain. Il s’est rendu dans la région de Boeny, sur le site d’Ambalakalanoro, où il a pu observer les actions de l’ONG L’Homme et l’Environnement en faveur de la conservation et de l’économie locale.

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La une du 2 juillet 21025

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Opacité dérangeante

Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des  passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre.

Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la vingtaine ». Tantôt on évoque de simples intoxications alimentaires. Tantôt, on parle d’empoisonnement et ce selon des sources officielles. Pourtant, jusqu’à ce jour, d’hier exactement, on n’est toujours pas en mesure de dire de quel poison il s’agit. Les résultats des analyses attendus des laboratoires extérieurs se font attendre sur le ou les types de poison utilisé. Sur place, l’ambiance est lourde. La psychose relative à tous les aliments préparés (mayonnaise, charcuterie, etc.)  pèse trop. De même, les préparations culinaires nécessitant la chaine du froid font peur. Sans évoquer les inquiétudes des proches sur les origines exactes du drame. Bref, les activités de restauration à tous les niveaux et dans tout genre tournent au ralenti sinon s’arrêtent. Drame après drame, des cas d’intoxication alimentaire présentant des symptômes similaires survinrent dans d’autres localités de l’île, du nord au sud, d’est en ouest et ce jusqu’à une période très récente. La pandémie de Covid-19, avec ses vagues successives, a mis l’économie à genoux et a été terriblement ressentie dans le pays. La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements, selon le cas, risque fort d’impacter encore plus durement. L’opinion attend de pied ferme des éclaircissements. Le plus tôt sera le mieux !

Le bateau Azfardath & Windio (A.W.) a disparu entre Madagasikara et les Comores avec à son bord 19 passagers. Le navire, en question, effectuait la liaison entre Mahajanga (Madagasikara) et Matsumudu (Anjouan – Comores). Le bateau A.W. a quitté le port de Mahajanga le 16 juin et ne s’est jamais présenté à destination. A signaler que le port d’Anjouan est la plus proche destination à partir de Mahajanga. Des recherches intensives sont en cours mais aucun signe du bateau recherché n’a été signalé jusqu’à présent. Evidemment, il n’est plus nécessaire d’évoquer les profondes inquiétudes et les préoccupations des proches et des responsables du bateau et des autorités publiques.

Dans tous ces cas de figure, l’ambiance sur fond de psychose est à son comble. Dans un pays plongé dans un marasme social, économique et surtout politique, l’opacité ne fait qu’aggraver la situation. Réellement, elle dérange. Il n’est pas dans l’intérêt de personne, la population et les dirigeants, d’entretenir un tel environnement qui frise le malsain. 

Que toutes les démarches nécessaires à l’activation des rapports de recherche soient entreprises en toute urgence. Toutes les activités ayant un lien direct ou indirect avec la restauration doivent être sauvegardées. Toute une panoplie de famille vit avec. Les recherches pour retrouver la trace de ce bateau A.W. doivent être également activées. Le pays en a trop souffert.

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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