Publié dans Sport

Terrain  Pachamama Soavimasoandro - L’Etat ressaisit le bien au bénéfice de l’association

Publié le dimanche, 14 juin 2020

L’Etat malagasy a ressaisi son bien concernant la zone de recasement localisée à Soavimasoandro, et qui a été vendue par un particulier il y a 3 ans de cela lors du régime Rajaonarimampianina. Il s’agit d’une zone marécageuse que l’association Pachamama a aménagée depuis 2006, où un centre de rééducation, une bibliothèque et un terrain de rugby y ont été installés avec une autorisation légale de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ces infrastructures en dur ont été construites sur le terrain durant les 10 ans pendant que l’association procédait à la demande du titre foncier à l’Etat malagasy. Et voilà qu’un certain huissier, maitre Alain Rakotonirina, débarquait sur le lieu avec des éléments des Forces de l’ordre pour déloger les enfants et les encadreurs, occupants du lieu.

 

La situation a été alarmante pour l’association Pachamama car presque la moitié de leur investissement était menacée. En effet, le soi-disant nouveau propriétaire, avec des faux documents montés de toute pièce, a labouré le terrain et clôturé le lieu.

Lors de l’avènement du régime Andry Rajoelina, les dirigeants de l’association et les encadreurs n’ont pas baissé les bras. « Nous avons réunis tous les dossiers suivant les démarches que nous avons déjà entamées et nous savons pertinemment qu’il est interdit de vendre des zones de recasement destinées à abriter les sinistrés», explique Avotra Tokiniaina Andrianarisoa, président de l’association.

Ce dernier a fait une  déclaration ce weekend dernier que le terrain sera rouvert au public une fois que l’état d’urgence sanitaire est levé. Rappelons que malgré les problèmes de terrain, les actions sociales de l’association se sont toujours bien déroulées. Et d’ores et déjà, les dirigeants envisagent de reprendre leur projet de fonder un grand dispensaire au bénéfice d’un millier de personnes aux alentours, un centre de rééducation sur le terrain et installer de gradin autour du terrain avec un terrain de foot à 7 ou terrain de basket mixte en annexe du terrain. En attendant, une centaine de cartons de vêtement chaud, venant des résidents français et de partenaires de l’extérieur, ont été distribués aux 217 enfants membres.

Elias Fanomezantsoa

 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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