« S’il décide de se représenter, nous le soutiendrons », affirment les présidents de fédérations de football espérant que Ahmad accepte la proposition, et ce, afin que la victoire à la prochaine élection présidentielle de la CAF soit garantie.
« Le président Ahmad a donné un nouvel élan au football en Afrique », soutient le communiqué. « Les réformes engagées au premier jour de son mandat ont construit une institution exigeante, forte, moderne, s’élevant chaque jour un peu plus aux normes internationales », peut-on lire dans ledit communiqué.
Il est également mentionné que « la réorganisation fondamentale de l’institution a rendu l’administration plus efficace. La transparence – notamment financière – est devenue une préoccupation majeure qui s’améliore chaque jour ».
Seuls huit pays africains n’ont pas apposé leurs noms sur la déclaration, à savoir l’Algérie, le Botswana, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Sierra Leone, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et le Zimbabwe.
Pour rappel, les prochaines élections de la Confédération africaine de football se dérouleront le 12 mars 2021, à Rabat, la capitale marocaine. Les candidats à ces élections auront jusqu’à ce 12 novembre pour postuler. Ahmad avait affirmé tout récemment ne pas être en mesure d’affirmer s’il va briguer un nouveau mandat. Si les prétendants se bousculent au portillon, aucun n’a encore osé franchir le Rubicon pour officialiser sa candidature.
Ahmad avait été élu à la tête de la CAF au mois de mars 2017 et arrive donc au bout de son premier mandat. Lors de l’élection qui l’a porté à la tête de l’instance suprême du football africain, l’ancien président de la Fédération malgache de football avait battu le président sortant de la CAF, Issa Hayatou, par 34 voix contre 20.
Il suffit d’une majorité simple pour remporter l’élection.