Publié dans Sport

Qualification CAN 2022 - Les Barea tiennent en échec les Eléphants

Publié le mardi, 17 novembre 2020

Les Barea de Madagascar ont relevé le défi hier en arrachant un point face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire après les avoir tenu en échec (1-1). C’est Franck Kessie qui a ouvert le score à la 13eme minute sur un penalty. Amada égalise le score à la deuxième mi-temps à la 51eme sur un tir missile devant la surface de réparation.
En première période, les Barea ont tout de même subi les dures lois du football ivoirien. Les Eléphants ont pris leur aise dès le début de la rencontre tandis que les Barea se sont battus en retraite.
La prestation des Barea était très décevante durant la première mi-temps tandis que les Ivoiriens ont su maintenir la balle et profiter de la fébrilité des défenseurs malagasy.  A la 13eme minute, Franck Kessie donne l’avantage à son équipe sur un penalty suite à une main de Jeremy Morel dans la surface de réparation.   Melvin, le gardien de but malagasy a été sauvé par le poteau à la 43eme sur un tir de Pépé. Les Malagasy n’ont réussi qu’un seul tir cadré à la 10e minute sur une tentative de Carolus qui frôlait la cage de Gbohouo Sylvain, gardien ivoirien.      
Au retour des vestiaires, les Barea se sont réveillés et ont renversé la vapeur. Les attaques se sont concrétisées. Amada atomise la cage ivoirienne sur un tir missile à la 51eme minute servi par Jeremy Morel. 
Le stade Barikadimy a reçu son premier match international tout en respectant toutes les normes exigées par la confédération africaine de football. « C’est une fierté pour nous d’avoir un joyau comme tel dont nous remercions encore le Président de la République, Andry Rajoelina, car une partie des réaménagements respectant le cahier des charges requis par la CAF a été financée par ses propres moyens. D’ores et déjà, nous avons des idées sur les normes recommandées par l’instance africaine de football. Au prochain match des Barea au mois de mars, nous espérons avoir d’autre choix de stade autre qu’Antananarivo et Toamasina », avance Tinoka Roberto ministre de la Jeunesse et des Sports lors de sa visite avant le coup d’envoi de la rencontre.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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