Publié dans Sport

Championnat d’Afrique U14 - Les médaillés récompensés

Publié le vendredi, 25 décembre 2020

Les jeunes vaillants combattants malagasy médaillés lors du « 1st African Kata E-Championship 2020 Under 14 », premier championnat d’Afrique de Kata à distance ont été récompensés par les dirigeants de la Fédération Malagasy de Karaté-Do à Ankorondrano. Lors de ce « Kampai », la cérémonie a été honorée par l’ambassadeur du Japon Higuchi Yoshihiro, des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, de solidarités olympiques représentées par quelques présidents de fédérations sportives.

Les jeunes le méritent amplement après leurs efforts. Car, rappelons-le, au total, 14 médailles ont été raflés par ces jeunes sur 17 combattants en lice de la catégorie U8 au U14. Les médaillés d’or ont reçu une enveloppe de 300.000 ariary et 200.000 pour les médaillés d’argent et 150.000 pour ceux de bronze.

Parmi le prodige de la discipline, on distingue particulièrement Mathieu Randrianarivony qui n’a que 8ans et marque déjà son nom dans l’histoire du karaté malagasy. Il a dejà deux  médailles d’or en compétition internationale dans son tableau de chasse. Après son titre au tournoi Japan Karaté Association tenu à l’Ile Maurice en 2019, il n’est pas encore près de s’arrêter et a mis dans son escarcelle, une autre breloque précieuse lors du championnat d’Afrique de Kata. Une performance qui a ébahi l’assistance.

« En tant que  parents, nous faisons de notre mieux pour le garder dans le droit chemin dans l’atteinte de ses objectifs. Il a commencé le karaté à l’âge de 5 ans et il est devenu un grand passionné. Après ce titre, il est de notre devoir de lui faire comprendre que le plus difficile ce n’est pas de gagner l’or mais de le garder. Nous souhaitons qu’il aille le plus loin possible pourquoi pas aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 », affirme la mère de Mathieu Randrianarivony.

Pour le président de la FKM, Solofo Andrianavomanana, « Rien n’est laissé au hasard, c’est le fruit d’un dur labeur d’entrainement, et nous allons continuer dans ce chemin. A court terme, l’objectif le plus proche est le prochain championnat d’Afrique est au mois de novembre et dès le mois de janvier, nous commencerons l’entrainement de nos jeunes à ce rendez-vous tandis que le plus loin reste le JAJ de 2026.»

Pour rappel, les médaillés d’or sont Mathieu Randrianarivony, Notiavina Randrianarimanana, Manda Andrianaho, Brandy Rakotomalala et Miarintsoa Razafindrakoto. Les quatre médaillés d’argent sont, entre autres, Noa Rakotondrazaka, Noah Razafimanantsoa, Alicia Razafindrakoto et Baholy Andrianaho. Et à la 3e place : Julio, Raïssa, Nathalie, Rado et Iriana.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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