Publié dans Sport

Basketball - ASCUT Toamasina Une nouvelle page s’ouvre

Publié le lundi, 25 janvier 2021


L’équipe masculine de l’Association sportive de la Commune urbaine de Toamasina (ASCUT) remportait son dernier titre national en 2014. A l’époque, des adolescents tamataviens friands de la balle au panier suivaient la retransmission de la finale sur la Radio nationale. Parmi ces adolescents, Nantenaina, Tahiana, Franco, Andry et Geraldo qui, eux, évoluaient dans la catégorie des moins de 16 ans de l’ASCUT. Sept ans plus tard, ils sont les acteurs et les artisans du retour de l’équipe phare de Toamasina sur la plus haute marche du podium au championnat de Madagascar de la N1A (la division supérieure). Nantenaina et consorts rejoignent dans cette catégorie certains de leurs aînés qui avaient remporté le titre en 2014 à savoir John Be, Olivier, Rico et Fataka qui, juniors à l’époque, ont été surclassés dans la catégorie supérieure. Cette bande de copains qui s’entend comme larrons en foire a dicté la loi à l’édition 2020 du championnat national en ne concédant la moindre défaite et cerise sur le gâteau a détrôné l’équipe de la Gendarmerie, tenante du titre, et non moins celle qui lui a privé le sacre national en 2015. Une vengeance assouvie en somme pour la clique de John Kely et ce sous la direction de Pierre Rabearison, entraîneur adjoint de la 1ère division de l’ASCUT en 2014 tout en étant le coach des U16, U18 et U20 de la formation et devenu aujourd’hui principal responsable technique du club.
« L’honneur à ce parcours sans faute ponctué par cette victoire finale revient en grande partie aux joueurs. Ils ont voulu marquer de leur empreinte ce sommet national et ayant réussi leur pari. Avant et durant la compétition notamment à la finale, les joueurs étaient hyper motivés et au top moralement que physiquement. D’autant plus que le député Narson Rafidimanana (ndlr : président fondateur du club) et les dirigeants ont trouvé le mot juste pour mobiliser le groupe. L’arrivée de My Mobile comme sponsor n’est pas également étrangère à notre retour au premier plan », confie Pierre Rabearison au lendemain de ce sixième sacre de l’ASCUT. Une nouvelle page de l’histoire de l’Association sportive de la Commune urbaine de Toamasina est ouverte depuis dimanche car la relève pointe son nez et a déjà fait ses preuves.
A part ce titre de champion de Madagascar de la N1A, l’équipe féminine des moins de 18 ans de l’ASCUT a aussi mis dans son panier le titre national dans leur catégorie disputé l’année dernière à Toliara. Elle sera engagée à partir de la semaine prochaine au sommet de la N1B avec comme mot d’ordre la quête de l’expérience dans la cour des grands. Mais comme l’appétit vient en mangeant, une surprise n’est pas à écarter…
Aujourd’hui, les champions de Madagascar 2020 sont attendus de pied ferme par la population de Toamasina. Un accueil digne des héros leur sera réservé avant le passage à la Mairie de la Commune urbaine. Là où le premier magistrat de la ville recevra le mérite que le club lui doit….
Rata

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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