En novembre dernier, la commission d'éthique de la FIFA a privé pour cinq ans Ahmad de « toute activité relative au football national ou international, et l'avait condamné à 400 000 CFA (185 000 euros) d'amende.
Le Tribunal arbitral du sport examinera le 2 mars l'appel de l'ex-président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad contre sa suspension par la Fédération internationale. Cela peut lui permettre de revenir dans la course pour briguer un deuxième mandat. Si Ahmad est blanchi des manquements éthiques qui lui ont valu sa suspension, il pourrait donc briguer un deuxième mandat, rejoignant les 4 candidats déjà en lice à savoir le Sénégalais Augustin Senghor, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Soudanais Ahmad Ould Yahya et le milliardaire sud-africain Patrice Thopane Motsepe , qui se disputent également la vice-présidence de la FIFA.
Dans un communiqué publié le 29 janvier, le TAS a annoncé avoir mis en œuvre une « procédure accélérée » dans l’affaire opposant Ahmad et la FIFA. L’ancien président de la CAF a déposé une déclaration d’appel demandant l’annulation de la décision de la FIFA, et a demandé des mesures provisionnelles afin de pouvoir se présenter aux élections de la Confédération africaine de football. La demande de suspendre les sanctions de la FIFA a été validée, mais uniquement durant la période précédant les élections.
Ahmad n'est toujours pas éligible aux élections à la présidence de la CAF en mars, car la décision du TAS est intervenue après que le comité de gouvernance du CAF et le comité d'examen de la FIFA se soient réunis mercredi 27 janvier 2021 pour discuter de l'éligibilité des candidats. La formation arbitrale du TAS qui est appelée à statuer sur cette affaire prévoit ainsi de rendre une sentence avant le jour des élections, le 12 mars prochain. La course à la présidence de la CAF se déroulera à Rabat au Maroc.
Recueillis par E.F.