Publié dans Sport

Haltérophilie - Championnat national

Publié le lundi, 15 novembre 2021


La relève nationale. Les 12 et 13 novembre derniers, le gymnase couvert d’Ankorondrano a accueilli le championnat national d’Haltérophilie. Une compétition durant laquelle le mot d’ordre est le dépassement de soi.
Un total de 150 athlètes issus de la ligue Atsinanana, Analamanga, Boeny, Vakinankaratra, Itasy, divisés en trois plateaux, ont tout donné pour soulever des poids de plus en plus lourds pour arracher le titre. La compétition était rude car chaque athlète a donné le meilleur de lui-même pour surpasser ses concurrents.
Faute de moyens, seule la ligue d’Alaotra-Mangoro a manqué à l’appel.  L’événement s’est déroulé en deux épreuves : l’arraché qui consiste à soulever la barre au-dessus de la tête en un seul mouvement avec les bras tendus, et l’épaulé-jeté dans lequel le sportif lève la barre en deux temps, en la bloquant d’abord sur les épaules et le haut de la poitrine, avant de tendre les bras. Les athlètes ont chacun eu trois tentatives chacune, et s’ils y arrivaient, alors ils devaient choisir un poids plus lourd que le précédent à soulever.
« Les athlètes se sont bien bagarrés, des records personnels ont été battus. Ils avaient tous un état d’esprit combatif, ils étaient là pour tout donner pour le club et pour ce sport. Malgré, l’état d’urgence sanitaire, les athlètes n’ont cessé de s’entrainer chez eux. La commission médicale et les techniciens de la Fédération ont été mobilisés pour les suivre de près. Le plateau était très relevé durant ce championnat vu la performance que ces athlètes montraient. Nous avons déjà de la relève pour les huit prochaines années », explique Harinelina Andriamanarivo, président de la Fédération Malagasy d’Haltérophilie, de Musculation et du Culturisme.
Au-delà des records personnels, Tojo Alain Andriatsitohaina a battu le record de Madagascar en épaulé-jeté chez les moins de 73kg en soulevant la barre de 162kg. Il a même tenté la barre de 170kg mais le prochain sera peut-être le bon. 11e au classement olympique, Tojo Alain Andriatsitohaina revient cette année. Il reste encore motivé malgré ses multiples titres africains et veut encore aller plus loin. Son objectif est de revenir au J.O de Paris en 2024 et de remporter la première médaille Malagasy à ces jeux universels.
Tout dépendra encore des conditions d’entrainement et de soutien de l’Etat malagasy à la Fédération. Ce dernier prévoit les élections régionales avant la fin
d’année et celles fédérales le 6 janvier 2022.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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