Publié dans Sport

Arts martiaux - Un grand du karaté malagasy perd son combat contre sa maladie

Publié le dimanche, 09 janvier 2022

Le maître Adolph Ratafika a déjà vaincu des adversaires coriaces, mais le sensei de 8e dan a perdu son dernier combat contre sa maladie, ce samedi 8 janvier. Maître Ratafika laisse derrière lui une trace indélébile. Passionné des arts martiaux, il était engagé dans de nombreuses activités depuis plusieurs décennies. Grand maître Ratafika était le premier malagasy fondateur de l’ISK (Internationale Shotokan Karaté) à Madagascar dont le Japonais Hirozaku Kanazawa (avec maître Ratafika sur la photo) était le fondateur et le « Soke », le plus haut gradé de cet art, qui lui a délivré son grade de 8e dan. 

Une grande fierté du karaté malagasy, maître Ratafika n’a pas aménagé ses efforts pour le karaté malagasy. « Pour moi, c’est un grand homme du karaté malagasy. Il m’a toujours conseillé et c’était un bon guide du karaté. Vu le nombre des pratiquants de différents horizons, il était reconnu et respecté de tous dans le milieu », souligne le grand maître Solofo Andrianavomanana et non moins président de la Fédération malagasy de karaté. 

Malgré cela, aucun hommage digne de son statut n’a été rendu par les milliers de pratiquants qui pleuraient sa mort vu la vigilance sanitaire qui régit dans la Région d’ Analamanga. Par ailleurs, quelques heures après son décès, il a tout de suite été inhumé dans son dernier demeure à Alasora, informe son fils Harry Ratafika. Rappelons que non seulement, il était un icone du karaté, ses progénitures sont sur ses pas, si on ne cite que Tsiory Ratafika, une championne de kata. Etant un grand passionné des arts martiaux, maître Adolph Ratafika a aussi marqué son passage dans la discipline judo.

Recueillis par E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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