Publié dans Sport

Jeux des îles- Préparation des athlètes - Différence de traitement entre les fédérations

Publié le jeudi, 14 avril 2022


16 mois avant la réception des Jeux des îles de l’océan Indien prévus se tenir dans le pays le mois d’août 2023, rien n’a encore bougé que ce soit sur la préparation des infrastructures que sur la préparation des athlètes.
24 disciplines seront en lice durant la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien 2023 à Madagascar.
Presque tous les présidents des fédérations sportives font la queue pour avoir une audience avec le ministre de la Jeunesse et des Sports afin de négocier sur la préparation de leurs athlètes. Si quelques fédérations sont reçues avec hospitalité, d’autres doivent patienter pendant quelques heures d’attente avant d’être reçues.
La fédération malagasy de voile figure parmi de celles en bas de la liste des priorités du MJS. Pour cette discipline, la compétition se déroulera à l’île Sainte Marie. Pourtant jusqu’ici, aucune infrastructure n’est encore visible sur le site où la fédération mondiale de voile « World Sailing » doit visiter et homologuer pour recevoir les jeux.
En dehors des infrastructures au sein du site de compétition, cette discipline est également confrontée à un gros problème au niveau du matériel. En effet, elle a huit épreuves dont chacune nécessite 2 000 à 14 000 euros de matériels.
 « Quand on n’a pas de résultat, on porte préjudice sur notre fédération comme si l’on n’existe pas. Alors qu’on était là depuis 1982 mais on ne nous considère pas. Comment pourrait-on avancer si on n’a pas de matériels ? Prenons par exemple le cas des bateaux à 8 avirons qui sont bloqués au port de Toamasina depuis 2019. Alors que ce sont des dons de l’international. La fédération internationale ne pourra plus nous envoyer d’autres matériels si ce problème n’est pas résolu », regrette Mahodine Mohamad, président de la fédération malagasy de voile.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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