Publié dans Sport

Judo - Coupe de Madagascar - Siteny Randrianasoloniaiko promu 6ème dan

Publié le lundi, 18 avril 2022

Le président de l’Union africaine de Judo, Siteny Randrianasoloniaiko, vient de réussir brillamment son passage de grade pour le 6ème dan. Le patron du judo africain a officiellement reçu sa ceinture blanche et rouge, le vendredi 15 avril, des mains de l’ambassadeur du Japon,Higuchi Yoshihiro. L’obtention de ce 6e dan vient consacrer près de vingtaine d’années de pratique du judo. Le président de la Fédération Eric Saïd Bruno a été aussi promu 5e dan.

« Nous apprécions grandement le fait que depuis l’arrivée du judo à Madagascar en 1950, plusieurs hautes personnalités en sont devenues adeptes pour ne citer que Siteny Randrianasoloniaiko, dont les effort lui ont valu la reconnaissance du ministère des Affaires étrangères du Japon en lui remettant un certificat d’honneur en 2019 », annonçait l’Ambassade du Japon venu honorer l’ouverture officielle de la Coupe de Madagascar 2022.

Un grade très largement mérité pour celui qui, depuis de très longues années, incarne à merveille les valeurs du judo.

C’est au gymnase couvert d’Ankorondrano que s’est déroulée, le mercredi 13 avril, la traditionnelle cérémonie kagami biraki, au cours de laquelle les 17 nouveaux promus hauts gradés du judo ont reçu la ceinture blanche et rouge marquant leur obtention du 6e dan.

Au total, 99 maîtres de judo ont décroché leur grade dont 13 en 1er dan, 19 en 2e dan, 24 pour la 3e dan, 17 en 4e dan, 17 autres 5ème dan y compris le président de la Fédération malagasy de judo, Eric Saïd Bruno, et 9 promus 6ème dan.

Pour revenir à la Coupe de Madagascar, le programme a été chargé. Plus de 250 judokas ont participé à la compétition. Et les judokas de l’Esca à Antanimena et ceux du Collège Saint-Michel Amparibe ont dominé celle-ci. A noter que cette Coupe de Madagascar de judo a permis à la Fédération de dresser une liste de première sélection de l’équipe nationale qui représentera Madagascar aux championnats d’Afrique en Algérie au mois de mai.

Elias Fanomezantsoa

 

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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