Publié dans Sport

Regroupement-Jeux des îles  - Les athlètes doivent encore patienter

Publié le jeudi, 28 juillet 2022

Si tous les athlètes, dirigeants et techniciens concernés par les Jeux des îles de l’océan Indien, que Madagascar prévoit d’accueillir au mois d’août 2023, attendent de pied ferme le début d’un regroupement affrété par l’Etat, ils doivent encore patienter. Pour combien de temps, personne ne le sait puisque même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto n’a pas encore de réponse à cette question. Toutefois, on sait que le Conseil des ministres a déjà donné son approbation quant au début des préparations mais pour les locataires de la Place Goulette, rien ne presse.

Questionné par les journalistes lors de la réception des Barea Beach soccer dans son bureau, mardi dernier, Tinoka Roberto avançait juste comme réponse, qu’une réunion d’urgence est prévue pour bientôt avec une commission qui décidera la date du début du regroupement. Au passage, il n’a mentionné aucune date précise ni de mois exact pour lancer le regroupement officiel. Selon ses dires, on attend Siteny Randrianasoloniaiko, président du comité olympique national et président de l’Union africaine de judo. En effet, ce dernier n’est pas encore au pays après son déplacement au championnat d’Afrique junior de judo qui s’est tenu à Nairobi Kenya.

Actuellement, les athlètes s’entrainent dans une condition implorable. La plupart des fédérations leur prêtent des salles d’entrainement de plusieurs clubs. Le ministre Tinoka a aussi annoncé, à un an de l’évènement, le début proche des travaux de nouvelles infrastructures et les rénovations des gymnases et infrastructures qui abriteront des compétitions. A suivre…

Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff