Publié dans Sport

ASIEF national 2022 - Un bilan positif

Publié le jeudi, 08 septembre 2022

Malgré les petits bémols lors du déroulement du tournoi national ASIEF (Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires), le staff de ladite association dresse un bilan positif. Le président de l'ASIEF Jean Aimée Botosera Andrianarison dit John Love et son équipe ont tenu une rencontre avec les médias dans la matinée d'hier pour faire leur rapport de la compétition à Toliara.

Huit ministères et institutions ont été démasqués par le comité d'organisation d’avoir fait jouer des mercenaires dans leurs équipes respectives. Il s'agit de la Direction régionale du ministère des Transports de Toliara, la Direction régionale de l'agriculture et de l'élevage (DRAE) d’Ihorombe, de l’APMF d’Antananarivo, du ministère de la Population, de la CENI,...

En tant que sport d'entretien, l'ASIEF doit aussi se montrer comme modèle entre fonctionnaires et vis- à -vis des simples citoyens. Ces équipes ont été, toute de suite, sorties de la compétition. Plus de 12 000 fonctionnaires ont représenté les 17 institutions et ministères respectifs contre 10 000 à Mahajanga. Deux ministères n'ont pas participé directement dans la compétition et trois Régions ont été absentes. « Nous reconnaissons qu’il y avait des bémols dans la compétition mais on a fait l’impossible pour l'ordre soit rétablie.  Une organisation a été préalablement établie pour assurer le bon déroulement de l'événement.  Contrairement à ce qui était véhiculé, aucune camaraderie n'a été décelée », explique John Love.  Et d'ajouter que « l'ASIEF n'a jamais été en conflit avec aucune fédération sportive, bien au contraire, les instances sportives nous prêtent main forte. »

La direction générale du Trésor pointée du doigt 

Parmi les ministères absents, celui des Finances et du Budget à travers la direction générale du Trésor suscite le débat entre les fonctionnaires.  « Si beaucoup de ministères n'ont pas pu participer à cette rencontre, faute de budget, le Trésor public, quant à lui, snobait la compétition et se permettait d'organiser un tournoi national propre à sa direction qui se tiendra vers la fin du mois à Toamasina. », plaide un responsable auprès de l'ASIEF. Rappelons que l'année dernière, le Trésor a tenu à Fianarantsoa son tournoi en parallèle avec l'ASIEF de Mahajanga. 

Pour revenir à Toliara, le ministère de la Jeunesse et des Sports caracole en tête du classement avec 51 médailles d'or, 22 d'argent et 32 de bronze suivi par l'Etat- major de l'armée (EMA) avec 25 médailles d'or,  08 d'argent et 14 de bronze. Le ministère de l'Education nationale (MEN) complète le podium avec 18 médailles d'or, 20 d’argent et 11 de bronze.

E.F.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff