Publié dans Sport

Football - « Vivent les Barea » et après ? 

Publié le mercredi, 15 février 2023

Parmi la population d’Ambatondrazaka en délire qui recevait Berajo, Datsiry et Berado, au chef-lieu de l’Alaotra-Mangoro, vendredi dernier, des têtes y ont déjà pensé.

Sur le plateau sur lequel les trois héros s’étaient présentés à la foule, un couple, une femme munie de couvercles de marmite qui faisaient du tintamarre et un homme dont la tête fut armée de cornes, essaya d’attirer l’attention.  Le tintamarre est une alerte aux vols des bœufs. Les cornes représentaient les Barea, en l’occurrence les zébus. Nos bœufs, patrimoine national, à plus d’un titre,  sont en danger de disparition, à cause du phénomène « dahalo » persistant. Puisse chaque Malagasy donner suite à cet avertissement.

Quant à un infirmier, à la retraite, qui était parmi la foule, il souhaite que les Barea continuent de faire perdurer cet élan, au profit de l’Unité nationale ! Et de se permettre d’émettre la remarque qui suit. « Rörö a pu faire jouer par ses Barea ce système de jeu fait de  petites passes à trois, déroutant,  à la brésilienne qui étonna les commentateurs africains…A chaque Malagasy de trouver sa façon de sortir de la coquille de « Petit Poucet » où on l’a mis. »    

 

Nandrasana

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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