Publié dans Sport

Jeux des îles 2023 - 52 athlètes s’envolent pour la Chine

Publié le jeudi, 16 février 2023

Alors que les Jeux des îles 2023 arrivent à grands pas, la Grande île veut mettre toutes les chances possibles et les moyens nécessaires permettant aux athlètes d'arriver à cette compétition dans une condition optimale.

La première vague de la délégation malagasy, composée de 15 athlètes de la discipline athlétisme et 14 leveurs de fonte pour l’haltérophilie ainsi que 2 techniciens et un responsable du ministère de tutelle, a pris le départ, hier, pour la Chine.  Quant à la deuxième vague, qui comprend 20 personnes, dont des badistes, des pongistes et 2 techniciens ainsi qu’un représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, s’envolera ce jour pour la même destination. Les athlètes malagasy vont se  préparer avec des experts et techniciens chinois dans le pays de l’Empire du milieu pour une durée de 4 mois.  Ces athlètes sont, pour la plupart, des jeunes champions avec des palmarès déjà bien garnis au niveau national ou international. Mais parmi eux  figurent des relèves avec un avenir prometteur dans leur discipline respective. 

Ce voyage entre dans le cadre de la préparation des athlètes malagasy en vue des Jeux des îles de l’océan Indien, 11e édition, qui se  tiendra à Madagascar du 25 août au 3 septembre  prochain. 

« Ces voyages ont pu être réalisés  grâce à  la coopération entre les Gouvernements chinois et malagasy. Une autre vague d’athlètes va aussi prendre le départ vers d’autres pays. Une quarantaine d’athlètes seront envoyés en Hongrie, Tunisien, Dakar, Kenya toujours dans le cadre de ces Jeux des îles. Des techniciens et du personnel de l’administration du ministère bénéficieront aussi de ces formations  », explique Rosa Rakotozafy, directeur général des sports au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports, hier, à l’aéroport international d’Ivato. 

Et d’ajouter « envoyer nos athlètes en stage à l’étranger ne signifie pas que nous n’avons aucune confiance à nos entraineurs. Les entraineurs malagasy ont bien sûr leur valeur si on ne cite que le coach Rôrô durant le CHAN dernier. Mais nous devons explorer d’autres expériences  dont nous n’en possédons pas encore», a-t-elle précisé.

Pour le cas de l’athlétisme, les athlètes qui se préparent au pays sont pour la plupart des athlètes qui se sont blessés durant la saison ou ceux des épreuves concours comme le décathlon, le triathlon, la course de fond et autres. Après avoir repris leur entraînement, ils seront évalués dans des compétitions internationales au mois d’avril et au mois de mai.

« Il y a une grande différence entre se préparer à l’étranger et au pays, notamment en termes de matériels et de technique », explique Florentine Razanamandroso, spécialiste en triple saut et saut en longueur.

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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