Publié dans Sport

Laura Rasoanaivo - « C’est la plus belle histoire de ma vie… »

Publié le mercredi, 12 avril 2023


Laura Rasoanaivo continue d’écrire son nom dans l’histoire du judo malagasy. Elle est la première malagasy à avoir réussi à inscrire en haut du tableau de classement mondial toutes disciplines confondues, son nom. La judokate de Saint-Michel Amparibe
vient d’être nommée numéro un mondial du classement ranking junior des moins de 70 kilos avec 500 points sur son compteur, devançant l'allemande Bock Samira créditée de 466 points et la Tchèque Zaribnicka Julie à la troisième place avec 425 points.
Ce classement est acquis suite à la double consécration qu'elle venait de décrocher à la Coupe d’Afrique junior et à l’Open d’Afrique. Laura Rasoanaivo a fait un doublé dans les deux compétitions en gagnant les deux finales de chaque,  dans sa catégorie. Elle est la seule malagasy aussi à avoir gagné trois médailles d’or dans trois compétitions successives.
Rappelons qu’elle a aussi gagné deux compétitions lors de l’Open d’Algérie et à celui de Tunis, le mois de mars dernier.
« Un sport devenu une passion, un loisir au commencement et aujourd’hui, c’est la plus belle histoire de ma vie. »
«  Je (ndlr) suis numéro « une » mondial et j’en suis tellement fière.Le chemin n’a pas été facile, quelques doutes, des hauts et des bas, des échecs, mais surtout beaucoup de leçons. Ça fait du bien de combattre, de sortir de sa zone de confort, de sentir l’adrénaline à son pic et d’être passionnée par ce que je fais. »
Il y a encore un long chemin à faire pour la judoka de 19 ans qui a en ligne de mire les Jeux Olympiques de Paris. En attendant, retour au travail, au championnat de Madagascar qui aura lieu ce week-end et la préparation des mondiaux dans 1 mois à Doha.
« J’avance petit à petit et je me repère un peu plus sur le tatami et dans ma tête. En espérant obtenir plus de points pour la qualif des JO 2024. Merci énormément à l’UAJ, MJS, FMJ, Me Mamy Randriamasinoro, AASM, fitbox et ma famille. »
Recueillis par
E.F.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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