Le président du Comité d’organisation des Jeux (COJI) a réuni les médias pour répliquer à la déclaration, trompeuse selon lui, du président du Comité olympique affirmant « qu’il ne reste que 2% de chance pour que Madagascar réussisse l’organisation des Jeux des îles ».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, premier responsable en tant que président du COJI, n’est pas de cet avis.
« L’avis du président du COM est de nature politique. Car depuis la mise en place du COJI, dont je suis le président, et lui-même, vice-président, aucun membre du Comité olympique n’est venu nous assister dans l’organisation malgré les invitations répétées. Jusqu’ici le président du COM n’a jamais assisté aux réunions bihebdomadaires du COJI. Pour moi, il est anormal, s’il n’est pas au courant de l’avancement du travail, de tenir de tels propos ».
Et d’ajouter : « Je m’entretiens souvent avec le président du CIJ, Antonio Gopal et les présidents des comités olympiques nationaux des îles sœurs. Ils seront au pays le 15 mai prochain et on leur présentera le travail déjà effectué ».
En ce qui concerne les regroupements des athlètes, le ministère a eu des entretiens avec les présidents des fédérations. Des athlètes suivent déjà des regroupements à l’étranger, d’autres vont y partir bientôt. Des experts de la lutte sont aussi venus à Madagascar pour former nos athlètes, arbitres et entraîneurs. Chaque fédération a prévu des regroupements. Le Président de la République, quant à lui, a encore avancé comme consigne que chaque athlète concerné par les Jeux des îles suive un regroupement pour avoir le niveau nécessaire.
Le ministre Resampa a lancé un appel à tous les acteurs sportifs de Madagascar pour que les Jeux soient une réussite. « J’appelle toutes les fédérations à coopérer avec nous. Ici on parle du sport mais non pas de politique. Faire du sabotage à l’organisation des Jeux Iles à Madagascar ne sera bénéfique à personne. C’est l’honneur du pays qui est en jeu ».
En ce qui concerne la réhabilitation des sites, le patron de la Place Goulette a bien affirmé que l’Etat a déjà prévu les budgets nécessaires pour payer les entreprises.
Elias Fanomezantsoa