Publié dans Sport

JIOI à Madagascar - Les 17 disciplines de jeux, un record jamais enregistré

Publié le dimanche, 21 mai 2023


Le nombre de disciplines en compétition est  réduit à 17 contre 23 au départ. C’est un record en termes de nombre de disciplines en compétition jamais enregistré durant l’histoire des Jeux des îles. La deuxième réunion du Comité international des jeux (CIJ) a pris fin ce dimanche 21 mai dernier après quatre jours de programme très chargé. La question sur la cérémonie officielle des Jeux, la présentation du logo, la visite de quelques sites et l’amélioration des règlements généraux des Jeux ont été au programme. C’était aussi l’occasion pour le Comité d’organisation des jeux des îles (COJI) de faire des rapports sur le site d’hébergement et de compétition. Il a aussi été décidé, à l’issue de cette  réunion, que le siège permanent du CIJ sera installé à l’île de la Réunion.
Le ministre malagasy de la Jeunesse et des Sports et non moins président du COJI (Comité d’organisation des jeux des îles), André Haja Resampa, a laissé transparaitre une question épineuse dès le début de la réunion. Celle de concentrer toutes les compétitions des Jeux des îles dans la Capitale.
Il s’agit de l’athlétisme et son volet, le handisport, le basketball, la boxe (hommes), le badminton, le tennis de table, le football (masculin), le cyclisme, l’haltérophilie, le handball, le judo, la lutte, la natation (handisport), le rugby à 7, le karaté, la pétanque, le tennis et le volleyball. Au cours de la réunion, il n’y aura pas de discipline de démonstration.
« Ces 17 disciplines seront fondées sur les engagements des îles participantes. Le COJI et le CIJ sont en plein pouvoir pour avancer pour que chacune puisse travailler. C’est le record de nombre de discipline. Pour nous, l’essentiel est de réussir l’organisation avec les 17 disciplines murement réfléchies à l’ordre du jour. La majorité est une liste de disciplines réfléchies par le CIJ selon la charte olympique. Par ailleurs, il y a des choix à faire pour que notre organisation soit grandiose. Si on avait le choix, il y a des disciplines où Madagascar aurait souhaité d’intégrer dans l’ordre du jour des jeux, mais il a des arguments pour faire les choix », a conclu le ministre André Haja Resampa.
Pour des raisons de sécurité
Le surf, la voile, le taekwondo, le kick-boxing, le tir à l'arc, l'équitation et le beach-volley ainsi que le beach-soccer, la boxe féminine et le rugby à XV ont fait les frais de cette décision, à la grande déception des athlètes.  Rappelons que selon les règles des jeux, si le nombre de pays engagés à la discipline est inférieur à 3, la discipline est supprimée d’office de la liste. Concernant le sport nautique, le surf, la voile, les sports de plage,  le beach volley et le beach soccer, le comité d'organisation a fait valoir qu'il sera difficile d'assurer la sécurité de tous les athlètes si les compétitions se tiennent à plusieurs endroits du pays.
Le ministre malgache de la Jeunesse et des Sports a laissé transparaître dès le début de la réunion la volonté de maintenir les compétitions à Antananarivo, pour des raisons de sécurité. Les membres du CIJ ont douché les espoirs des athlètes de toute la zone, qui se préparaient déjà  depuis des mois en vue de ces jeux. Une dernière réunion du CIJ prévue au moins de juin en décidera définitivement des disciplines retenues.
Elias Fanomezantsoa


Les disciplines retenues et programme
24 août au 2 septembre
Football masculin
26 au 29 aout
Boxe (hommes)
Haltérophilie
Karaté
26 – 31 août   
Lawn tennis
27 au 31 août
Natation et Handisport
30 et 31 août
Rugby à VII
26 août au 01 septembre
Badminton
Tennis de table
Pétanque
26 août au 2 septembre
Volleyball
Volet Jeunesse
28 septembre au 01 septembre
Cyclisme
26 août au 2 septembre
Basketball (5x5) et FIBA 3x3 
Tennis de table
Handball
27 août au 01 septembre
Lutte
28 août au 2 septembre
Athlétisme et Handisport
29 septembre au 01 septembre
Judo




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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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