Publié dans Sport

Judo-Mondiaux vétérans - Maître Vestalys offre la première médaille mondiale malagasy

Publié le lundi, 06 novembre 2023

L’on peut dire que le judo est une discipline - créée au pays du soleil-levant – que les judokas malagasy maîtrisent. Pour la énième fois, le judo malagasy a encore brillé et cette fois dans l’arène mondiale D’Abu Dhabi. Avec 973 judokas originaires de 63 pays, dont 852 hommes et 121 dames, Maître Vestalys Heriniaina a offert à Madagascar, un petit pays par rapport aux six grands continents, sa première médaille mondiale. Une grande première dans l’histoire du judo malagasy, depuis l’arrivée de la discipline en 1949, puisque Maître Vestalys est monté sur le podium lors du championnat du monde de judo qui s’est tenu à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis. 

Un exploit pour ne pas dire une belle prouesse pour le champion de Madagascar de judo de moins de 60kg qui a fait le déplacement, rappelons-le, avec ses propres moyens et le soutien de sa famille et amis pour honorer ce rendez-vous planétaire. Il était accompagné par Mamy Dongoza Rasolondraibe qui a fini juste au pied du podium, à la cinquième place.

Pour un vétéran, maître Vestalys maîtrise le judo. Pratiquant depuis 1973, avec ses 50 ans de judo, le talent il en a. Il est membre du Judo club de l’ESCA Antanimena, et de l’ASCO Tuléar. Avec un demi-siècle d’expérience, il ne snobe pas les autres clubs. Il a suivi  sa préparation, avec Mamy Dongoza Rasolondraibe en vue de cette 5ème  édition « Abu-Dhabi World Championship Veterans 2023 » Hakudokan judo club de Madagascar pour le médaille tant convoité.

Pour lui, sa médaille sera une belle contribution à la promotion du Judo à Madagascar, et il espère que « cela motivera davantage nos futurs combattants affublés de kimono pour notre futur sportif. »

Selon ses dires, cette étape de sa vie de sportif n’aurait pu avoir lieu sans le soutien incommensurable du Judo Club de l’ESCA Antanimena, Hakudokan judo club, les sparring partners, l’agence de voyages Blueberry, pour sa contribution au voyage, et bien sûr la Fédération malagasy de judo pour avoir facilité les démarches administratives. Il promet de faire mieux la prochaine fois, et entend mieux préparer l’ensemble de ce qui se fera. Car selon lui, « l’or n’est pas impossible à avoir, et dans des meilleures conditions, cela sera le seul objectif. »

 

Recueillis par E.F.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff