Publié dans Sport

Filière hippique - Du renouveau pour l’élevage de chevaux à Madagascar

Publié le mercredi, 04 septembre 2024


Michelson Rakotoarisoa demeure une figure emblématique des courses à Madagascar. Il nourrit l’espoir que tous les efforts qu’il a consacrés tout au long de sa vie ne seront pas vains, et que les courses connaîtront un renouveau dans les années à venir.
Cette année, une convention de partenariat a été établie entre l’île Maurice et Madagascar par le biais de l’Autorité hippique pour les courses et l’élevage des chevaux de Madagascar (AHCEL), dirigée d’une main de fer par son président Michelson Rakotoarisoa, un homme qui a énormément donné le meilleur de lui-même pour faire renaître la flamme des courses.
Dans cette optique, l’établissement d’un centre de formation professionnelle de personnel d’écurie est envisagé entre les deux pays. En manque de main-d’œuvre dans l’élevage de chevaux, l’association mauricienne de course hippique veut se ravitailler auprès de l’AHCEL. Une association privée non affiliée à la Fédération de l’équitation, chargée exclusivement de la course de chevaux à Madagascar.
« Un centre d’élevage de chevaux sera construit à Madagascar pour la création d’emplois aux jeunes malagasy passionnés de chevaux. Nous avons déjà envoyé 11 jockeys dont six ont quitté le pays ce début de semaine pour l’île Maurice et deux autres sont déjà en France dans le cadre d’un partenariat avec l’Afasec. AHCEL et ASCEL forment gratuitement les jeunes pour qu’ils puissent répondre à ces besoins. Pas moins de dix jeunes sont promus chaque année dans notre centre. Effectivement, au lieu d’importer d’Afrique du Sud ou ailleurs, ils viennent à Madagascar. A travers cette collaboration, les Mauriciens vont nous confier des chevaux et à nos jeunes de l’élever jusqu’à ce qu’il soit prêt pour la course et prêt à l’exportation vers l’île Maurice. Après leur carrière, ces chevaux vont revenir à Madagascar au bénéfice de nos paysans. Relativement à tous ces projets, des semences d’avoine, d’orge seront distribuées aux agriculteurs et l’achat de foins pour les chevaux sera des ressources financières », explique le patron de l’AHCEL.
Hormis l’école d’élevage, l’AHCEL dispose aux jeunes des apprentissages dans une écurie de course pour devenir jockey, les cavaliers d’entrainement, land-driver, soigneur et responsable de voyage ou entraineur de chevaux de course…
Par an, on a 18 réunions avec 5 ou 6 courses qui la composent, dont neuf pour la première partie de saison, qui se déroule à l’Hippodrome de Mahazina Ambatolampy entre les mois de mai-août. La deuxième partie s’étale de septembre à novembre avec six réunions. Chaque réunion est composée de 4 à 6 courses toutes les deux semaines. La deuxième partie de cette saison débutera à l’hippodrome de Bevalala, ce dimanche 8 septembre, et prendra fin le 17 novembre s’il n’y a pas de changement. Pour le prix hors course, une convention a été établie entre AHCEL et ASCEL avec un opérateur pour une durée de 25 ans.
La filière hippique ne cesse d’attirer des passionnés. Lors de la clôture de la course à Ambatolampy, plus de 20.000 personnes se sont réunies au tour de la course lors du Grand Prix de Mimosa le 25 août dernier.
 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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