Publié dans Sport

Football-Journée de réflexion - Les binationaux indisciplinés doivent être bannis de l’équipe nationale

Publié le vendredi, 20 décembre 2024

Lors de la Journée de réflexion organisée les 19 et 20 décembre derniers par la Fédération malagasy de football (FMF), les acteurs du football national ont abordé plusieurs thèmes cruciaux pour l’avenir des Barea. Parmi les sujets phares : l’amélioration de l’équipe nationale, notamment après une série de contre-performances inquiétantes. 

Un nouveau sélectionneur attendu avant fin 2024. La FMF a annoncé que le prochain sélectionneur des Barea sera désigné avant la fin de l’année. Sa nomination devrait être officialisée en janvier 2025, laissant au futur coach seulement deux mois pour les qualifications à la Coupe du Monde. Ce calendrier serré souligne l’urgence de trouver un profil capable de répondre aux défis du football malagasy.  

Les techniciens et entraîneurs malagasy insistent sur la nécessité d’établir des conditions adaptées avant toute nomination. Ils demandent que les attentes mutuelles soient clairement définies pour éviter d’éventuels désaccords. Bien que ces techniciens et entraîneurs ne s’opposent pas à l’idée de recruter un entraîneur étranger, ils exigent que le poste d’assistant revienne à un Malagasy. Selon eux, les entraîneurs locaux - au nombre de 15 à détenir une licence CAF A (équivalente à la licence UEFA A) - sont mieux placés pour comprendre et encadrer les joueurs locaux. 

Les techniciens locaux soulignent l’importance de recruter un entraîneur étranger qui respecte les spécificités du football malagasy et qui ne cherche pas à imposer une vision incompatible avec les réalités nationales. Les présidents des ligues et membres du comité exécutif ont dénoncé le comportement problématique de certains joueurs binationaux ou étrangers d’origine malagasy, accusés de ne pas respecter les règles ou l’autorité. Ils recommandent de privilégier les joueurs de parents malagasy, évoluant à l’étranger mais respectueux des valeurs nationales, pour renforcer la cohésion de l’équipe.

Pour redynamiser le football local, les participants ont proposé d’instaurer un système de poule unique pour la Pureplay Football League (PFL), avec des matchs aller-retour. Cette réforme, combinée à un soutien financier aux clubs pour couvrir les frais de déplacement, permettrait d’améliorer le niveau général du championnat. Enfin, les ligues ont réitéré l’urgence d’ouvrir les stades « Manarapenitra », et de faciliter leur utilisation. Le manque d’infrastructures est perçu comme un frein majeur au développement du football malagasy. 

Ces propositions traduisent une volonté commune d’insuffler une nouvelle dynamique au football malagasy, en misant sur des décisions réfléchies et adaptées à ses réalités. La balle est désormais dans le camp de la Fédération pour concrétiser ces idées.

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Cercle vicieux brisé !
    Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie. Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à ……

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