Publié dans Sport

Eliminatoires pour la Coupe du monde - Cinq nouvelles têtes intègrent les Barea 

Publié le jeudi, 13 mars 2025

La première liste de Corentin Martins, fraîchement nommé à la tête des Barea, est tombée. Pour les prochaines rencontres face à la Centrafrique et au Ghana, le technicien français a convoqué 26 joueurs, dont cinq nouveaux éléments expatriés qui porteront pour la première fois le maillot malgache.

Dans les buts, Geordan Dupire (31 ans) fait son apparition. Le portier évolue au Swift Hesperange, club du championnat luxembourgeois. Avec son expérience et son niveau de jeu, il tentera de bousculer la hiérarchie à ce poste, où Sonny Laiton (FC Avenir Beggen) semble en pole position.

Le secteur défensif accueille deux nouvelles têtes. La plus imposante, au sens propre comme au figuré, est Marcelin Jean Harisson (23 ans). Du haut de ses 1m97, ce défenseur central, actuellement au Beitar Jérusalem en première division israélienne, a disputé plus des trois quarts des rencontres de son équipe cette saison. 

A droite, c’est Mathieu Acapandié (20 ans) qui fait son entrée. Formé à l’AJ Auxerre avant de rejoindre le FC Nantes B, ce latéral a disputé 8 des 18 matchs possibles avec la réserve nantaise cette saison. Encore en apprentissage, il pourrait profiter de cette convocation pour s’imposer sur un poste où la concurrence reste ouverte chez les Barea.

Le milieu de terrain malgache comptera sur Tommy Iva (24 ans), un joueur évoluant en National (D3 française) sous les couleurs de l’US Orléans. Enfin, le secteur offensif voit l’arrivée d’un attaquant en forme en la personne de Noireau-Dauriat Samuel (22 ans), pensionnaire de l’En Avant Guingamp en Ligue 2 française. Avec un ratio d’un but tous les deux matchs cette saison, l’attaquant est en pleine confiance et pourrait rapidement devenir un élément clé du dispositif offensif de Corentin Martins.

Des retours inattendus

En plus de ces cinq nouveaux expatriés, deux visages bien connus du football malgache effectuent leur retour en sélection. D’abord, John Baggio (31 ans), qui évolue actuellement au Sukhotai FC en Indonésie. L’ancien capitaine des Barea, absent des listes depuis plusieurs années, fait son grand retour sous les ordres de Martins. Un come-back qui pourrait apporter expérience et leadership à l’équipe.

Autre surprise, Andrianarimanana Arohasina, plus connu sous le nom de Dax, revient lui aussi dans le groupe. L’ancien maître à jouer des Barea, qui s’était illustré lors du CHAN, retrouve la sélection après une longue absence.

Interrogé sur ses choix, Corentin Martins a expliqué avoir dû composer avec le temps restreint depuis sa nomination. « Je ne peux pas tout changer d’un coup », a-t-il concédé en conférence de presse. Le sélectionneur a également précisé avoir pris contact avec plusieurs binationaux, mais seuls cinq ont donné leur accord pour rejoindre les Barea à ce stade. D’autres joueurs ciblés pourraient rejoindre la sélection lors des prochains rassemblements.

En tout cas, c’est avec ces visages, que les Barea entament un nouveau cycle. Reste à voir si ces choix porteront leurs fruits face à la Centrafrique et au Ghana.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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