Publié dans Sport

CAMS 6e promotion - Une nouvelle génération de leaders sportifs promus

Publié le vendredi, 09 mai 2025

La 6e promotion du Cours avancé en management du sport (CAMS), baptisée « Fototra », promue, hier au siège du Comité olympique malagasy.

La formation intensive a duré sept mois, marquant une étape décisive pour le développement du management sportif à Madagascar. Grâce à une coopération avec la Solidarité olympique du CIO et le Comité olympique Malgache (COM), ce programme a permis à 11 acteurs issus de diverses disciplines sportives de se former aux exigences du sport moderne.

 

Basket-ball (Cosfa), rugby, judo, natation de la ligue Atsinanana et natation (Cosfa), lutte, football féminin (FMF), ainsi que des représentants du ministère de l’Education nationale et de la Commission médicale du COM figuraient parmi les profils sélectionnés. Deux participants n’ont pas validé le cursus, tandis que les autres ont suivi avec assiduité des séances de deux jours par mois, ponctuées de présentations et de mémoires de fin d’étude.

Le nom « Fototra » signifie « fondation », et reflète la volonté de bâtir sur des bases solides une gestion sportive durable et éthique. Parrainée par Jean Claude Relaha, président de la Fédération malgache de cyclisme, la promotion s’est distinguée par son engagement et sa cohésion. « Nous avons appris à penser autrement, à devenir des acteurs du changement positif dans le monde du sport », a confié Todiniaina Lomie, élue major de promotion. Membre de la commission du football féminin de la FMF, elle devient la première femme à décrocher ce titre depuis la création du CAMS à Madagascar.

Durant son discours, Lomie a tenu à souligner la portée collective de cette réussite. « Cette distinction, je la reçois comme le reflet d’un travail d’équipe. Que cette formation soit le point de départ d’un engagement plus fort, plus structuré et plus éthique pour le sport. Soyons les ambassadeurs des valeurs olympiques : bâtissons ensemble un avenir fondé sur l’excellence, le respect et l’amitié. »

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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