Publié dans Sport

Athlétisme - Pâquerette reçue par le ministre Tinoka

Publié le mardi, 19 février 2019

La jeune fille de 16ans, Pâquerette Rasoarimalala qui a fait le buzz sur Facebook la semaine dernière a été reçue par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto. A part les cadeaux qu’elle a recus, des promesses lui ont été faites par le ministre afin qu’elle puisse s’épanouir et briller dans la vie. Pour revenir en arrière, Pâquerette est une jeune athlète qui vient de se révéler au championnat régional de cross-country dans la ligue d’Itasy. Elle a entendu les annonces à la radio que le futur champion de la course organisée par la ligue Itasy participera au championnat de Madagascar qui s’est tenu le samedi 16 février à Fianarantsoa. Ainsi, Pâquerette, plus connue sous le diminutif de Pa, a décidé de participer à la course et s’est inscrite. Sans entrainement ni préparation, à la surprise générale, elle a gagné la course de cross-country laissant loin derrière elle ses adversaires sans être essoufflée à l’arrivée.


Elle avait comme idée derrière la tête qu’en gagnant la compétition, elle pourra améliorer sa condition de vie par le biais du sport. Signalons que Pa est issue d’une famille défavorisée et elle a quitté l’école dès la classe de 8eme faute de moyen.
Après le championnat régional, sa mère l’avait préparée en dépensant le peu d’argent que la famille avait entre les mains pour lui acheter un short et un teeshirt pour le championnat de Madagascar. Mais la déception fut grande pour Pâquerette car elle n’a pas été convoquée par la ligue pour rejoindre la délégation à Fianarantsoa. Faute de moyen, sa ligue avait proposé son nom à la fédération mais malheureusement n’a pas pu  l’emmener au championnat à part deux athlètes qui ont été affrétés par leurs parents.
Elle avait pleuré de toutes ses larmes. Ramilanjatovo Andry Nirina Marino, très touché par la situation de la jeune fille, a partagé l’histoire de cette dernière sur Facebook. C’est là que tout a commencé. Le ministre Tinoka, affecté aussi à son tour l’a prise en charge et a fait tous les moyens pour l’amener à Fianarantsoa mais elle n’a débarqué que le soir du jour de la compétition. Sa seule consolation était d’avoir vu une autre ville que la sienne, même si elle n’a pas pu participer. Car c’est la première fois qu’elle est sortie de son village. Le dimanche, elle est rentrée avec toute la délégation et c’est durant son passage à Antananarivo que le ministre a voulu la rencontrer.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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