Publié dans Sport

Football - CAN 2019 - Madagascar loin derrière la Mauritanie

Publié le lundi, 13 mai 2019

A cette édition 2019 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Madagascar et la Mauritanie ont quelques points communs. Le premier, c’est d’avoir choisi un entraîneur français à la tête de leur sélection nationale. La différence c’est que pour Madagascar, le sélectionneur se contente uniquement de son travail tandis que celui de la Mauritanie s’occupe également de la direction technique nationale. Contrairement à Nicolas Dupuis, coach des Barea, qui a hérité de structures existantes, Corentin Martins a dû créer et organiser tous les démembrements nécessaires au développement du football en Mauritanie.
Le second point commun entre les deux équipes nationales, c’est le fait de se qualifier pour la première fois de leur histoire à la phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. Et c’est de ce côté que Madagascar a un sérieux retard sur la Mauritanie. Principalement sur la préparation et l’engouement autour de cette qualification historique. Si les festives n’étaient pas du côté des Malagasy, les Mauritaniens considèrent cette qualification comme un évènement national et l’ont fêtée comme il se doit. La période festive finie, les Mauritaniens se sont attelés à la préparation de leur sélection nationale et ce, en lui donnant les moyens nécessaires pour effectuer une bonne CAN. Tout le monde est impliqué et chacun a donné sa part de contribution à l’édifice.


Un téléthon national a été organisé en faveur de la campagne africaine de l’équipe  mauritanienne et  le résultat a largement dépassé les attentes. Il a en effet permis de collecter, en un laps de temps aussi court, la bagatelle somme de 1.416.000 euros ( 5 milliards Ar et quelques poussières de millions Ar)). Des citoyens, amoureux ou non du ballon rond, aux dirigeants en passant par les sociétés privées ont versé leur contribution dans cette caisse commune pour la sélection nationale. A Madagascar, à un mois du début de la compétition et à quelques jours du début de la campagne de préparation, c’est le calme plat. Plutôt, on ne sait plus qui est qui ? Et qui fait quoi ?... La création d’une commission tripartite entre l’Etat, le comité de normalisation et le secteur privé a été évoquée mais jusqu’à maintenant aucune suite n’a été donnée. Un projet mort-né ou bien chacun de son côté et dans son petit coin ?...A preuve, les joueurs, à travers un encart publicitaire dans les journaux, lancent un appel de fonds pour qu’on leur vienne en aide. Apparemment, l’unité autour de la sélection nationale a volé en éclats. Une clarification émanant du comité de normalisation s’avère nécessaire à moins qu’il ait encore d’autres chats à fouetter et que les Barea ne soient que le dernier de ses soucis….
 Ratà

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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