Publié dans Sport

Coupe d’Afrique des Nations - « Alefa Barea », faites – nous encore rêver !

Publié le vendredi, 05 juillet 2019

Encore une victoire. C’est le cri de cœur que les millions de malagasy éparpillés dans le monde entier lancent à leur sélection nationale à la veille du match, ô combien capital, du second tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019.  C’est effectivement demain à 19 h, heures de Madagascar, que les Barea disputeront pour la première fois de leur histoire une rencontre à élimination directe dans une phase finale  de la CAN dont c’est également leur première participation. Une belle performance que seules quelques nations, trois au plus, ont pu réaliser dans  cette épreuve phare de la Confédération Africaine de Football (CAF). Et cerise sur le  gâteau, la sélection nationale malagasy est la seconde équipe en 55 ans à ne pas avoir perdu ses trois premières rencontres à la CAN pour une première participation. Et avec la victoire inattendue face au Nigeria (2-0), une archi-favorite, au dernier match de groupe, les Malagasy ont de quoi être fiers de leur Barea. Cependant, bien que la satisfaction ne soit pas en ce bas monde, tout un peuple demande un peu plus à sa sélection. C’est de se qualifier en quarts de finale de la compétition aux dépens de la RD Congo. Rien de plus afin de laver pour de bon l’affront que cette dernière a infligé à l’équipe malagasy lors des éliminatoires de la CAN 2017 où la double confrontation a tourné en faveur des Congolais avec un lourd score  au match retour disputé à Mahajanga,6-1.


Depuis de l’eau a coulé sous le pont, Madagascar présente un nouveau visage qui n’a complétement rien à voir avec celui de 2017. Un changement constaté par tout le monde et épousé également par les membres de la  RD Congo qui craignent eux aussi cette formation malagasy. « Madagascar n’est plus une équipe mais c’est l’équipe de cette CAN. Il ne faut plus considérer ces deux victoires en 2017, c’est une formation qui a évolué et à ne plus sous –estimer », a lancé le coach des Congolais. Une belle fleur jetée aux pieds des Barea mais qui, certainement, ne les endormira pas car demain les Barea ne devront  pas perdre « LE » match qu’il faut gagner. Et à cette rencontre capitale, à part les millions de malagasy qui suivront leurs traces à travers le petit écran, les Barea bénéficieront localement le soutien d’au moins cinq cent supporters acquis entièrement à leur cause et dont la majorité viennent spécialement de Madagascar. A la tête de cette lourde délégation, le Président Andry Rajoelina en  personne. « Ry Tanindrazanay Malala » sera entonné demain à 17 heures locales par tout un  peuple. « Alefa Barea », faites-nous encore rêver !
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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