Publié dans Sport

CAN 2019 -Tinoka Roberto - L’homme à deux casquettes

Publié le lundi, 08 juillet 2019

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Roberto Tinoka Raharoarilala est un grand sportif. Il sait pertinemment que le football, surtout quand il s’agit de la Coupe d’Afrique des Nations, est une affaire sérieuse. La qualification historique des Barea de Madagascar en quarts de finale de cette compétition, pour leur première participation historique ne vient pas du hasard. Derrière ce succès, il y a le travail de toute une équipe ultraperformante malgré le peu de moyens qui se trouvent entre ses mains. Les Barea ont abordé, dimanche dernier, leur match avec un esprit combatif contre le RD Congo. C’est une date à marquer dans l’histoire du pays.  Le moral des joueurs étaient déjà à bloc afin de gagner ce match. Mais derrière tout cela s’ajoute le travail de couloir du ministre Roberto Tinoka qui n’a ménagé aucun effort pour mettre toutes les chances du côté des malagasy. En effet, depuis l’arrivée de l’équipe nationale en Egypte, il s’est toujours assuré que son séjour se déroule bien comme il se doit.  Avant l’arrivée d’une délégation de 471 personnes à bord d’un avion affrété par le Président Andry Rajoelina, à l’occasion des huitièmes de finale, il s’est activé à Alexandrie, avec l’aide du président de la CAF Ahmad, à la réouverture de l’aéroport d’Alexandrie afin de permettre aux avions d’Air Madagascar d’y atterrir. Et dès qu’il a reçu le coup de téléphone du Président de la République, il a pris des mesures afin de négocier le transport pour accueillir la délégation et goûter préalablement à la restauration. Un geste d’humilité qui a surpris plus d’un du pays hôte de la CAN 2019.  En dehors de  cela, il était toujours en communion avec les Barea, à leur écoute. Et ce, avec le DG du Sport, Rosa Rakotozafy, comme s’il faisait partie du staff technique de cette équipe nationale qui a réussi à réunir pour un grand premier tout le peuple malagasy. Durant les huitièmes face  à la RDC, le ministre a été vu dans les tribunes parmi les supporters, avec un maillot des Barea à la main.
 Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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