Publié dans Sport

Omnisport - 10e Jeux des Iles - La délégation malagasy de retour au pays

Publié le lundi, 29 juillet 2019

Historique. La première partie de la délégation malagasy est rentrée au pays, hier, tandis que la deuxième débarquera à l’aéroport d’Ivato, ce jour. Il s’agit de l’équipe de volleyball et celle volet jeunesse.  La famille et les amis des athlètes sont venus les acclamer à l’aéroport avec quelques dirigeants sportifs et les représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports dans le hall de l’aéroport. La 10ème édition des Jeux des Iles à l’Ile Maurice est une nouvelle page qui s’ouvre pour l’histoire du sport malagasy. Une grande première pour Madagascar qui a pu se hisser en deuxième position du classement général des médailles dans des disciplines sportives jouées à l’étranger. La dernière fois que la Grande île a gagné la première place remonte en 2007, durant la 7ème édition et ce, à domicile. Depuis, Madagascar est figé au pied du podium durant deux  éditions, celle en 2011 aux Seychelles et en 2015 à La Réunion. Les athlètes malagasy n’ont pas à rougir devant les autres pays tels que La Réunion et l’Ile Maurice. Ce dernier occupe la première place pour la première fois de l’histoire des Jeux des Iles après l’avoir organisé trois fois. Le sport malagasy a des leçons à retenir à partir de ces Jeux. Les deux îles sœurs étaient, en quelque sorte, de mèche pour empêcher les Malagasy, et ce par tous les moyens, de monter sur le podium mais les héros y ont mis tout leur cœur pour défendre l’honneur de leur pays. En regagnant des titres perdus il y a plus 29 ans comme le 4x100m en
athlétisme et ceux hommes et dames de basketball.


Sur les rails
 Madagascar a fait l’essentiel, malgré les conditions d’entraînement des athlètes par rapport aux autres concurrents, avec 47 médailles d’or dans l’escarcelle sur les 127 médailles gagnées. Et c’est grâce aux efforts du Gouvernement par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports, dirigé par Tinoka Roberto Raharoarilala et son équipe, notamment le directeur  général du sport Rosa Rakotozafy, qui n’a pas ménagé ses efforts pour mettre toutes les chances du côté de nos athlètes. Sans oublier aussi la solidarité de tous  les ministères du Gouvernement Ntsay qui ont manifesté leur solidarité aux 14 disciplines à travers leur coaching. Chaque ministère a soutenu financièrement une discipline durant les regroupements officiels. Preuve de plus que le Gouvernement de l’IEM accorde plus de considération à la jeunesse et au sport. Et ce, dans le but de rendre vraiment la fierté nationale à travers la jeunesse et le sport, comme le stipule le défi numéro 13 de l’IEM. Et depuis la prestation des Barea à la CAN 2019 en Egypte, les sportifs malagasy commencent à sortir du lot au niveau régional et cela continuera au niveau continental, espérons-le. Le sport malagasy commence à  sortir la tête de l’eau. Les athlètes n’ont eu que  60 jours de regroupement. En termes de sport le Gouvernement de l’IEM a réalisé en deux mois ce que ses prédécesseurs n’ont pas pu réaliser durant quatre ans.
 Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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