Publié dans Sport

Football-Eliminatoires CAN 2021 - Tous derrière les Barea !

Publié le vendredi, 15 novembre 2019

Après leur dernier match officiel perdu face à la Tunisie (0-3) à la phase finale de la CAN 2019, les Barea de Madagascar reviennent sur  le terrain cet après-midi à Mahamasina. Il s’agit de l’entame de la nouvelle campagne de la prestigieuse compétition de la Confédération Africaine de Football (CAF) à savoir la CAN qui se déroulera au Cameroun en 2021. Pour sa sortie inaugurale à cette phase éliminatoire, la sélection nationale affronte sur ses terres son homologue de l’Ethiopie avant de se déplacer, dans le courant de la semaine prochaine, au Niger pour le compte de la seconde journée.

 

Au-delà de la rencontre proprement dite, les Barea seront de nouveau à l’œuvre devant leur public. Un public, ou plutôt un peuple qui les a soutenus à bout de bras durant la CAN en Egypte et cet après –midi, voudrait revivre les moments forts, les beaux jeux et  la cohésion d’un groupe. Bref, les ingrédients qui étaient dans la sauce en Egypte expliquant ce beau parcours. Depuis le début de la semaine, l’effervescence autour de ce match de « retrouvailles » est palpable non seulement dans la Capitale mais dans tout Madagascar. Il suffisait de voir l’agglutinement des fans devant l’hôtel où les Barea logeaient, à Antaninarenina, la masse qui se déplaçait à chaque séance d’entraînement de la sélection nationale au stade de Mahamasina et surtout l’écoulement en un temps record des tickets d’entrée pour assister au match de cet après-midi. Les prix d’entrée, jugés exorbitants, de  80.000 Ar pour la tribune centrale,  30.000 Ar aux tribunes latérales et  10.000 Ar pour accéder aux gradins ne constituent en aucun cas un obstacle pour les amoureux de la balle ronde malagasy en général et des Barea en particulier. A l’heure où vous lirez ces lignes, tous les billets sont épuisés. Du jamais vu dans l’histoire du football malagasy. Afin de sauver les malchanceux, le ministère de la Communication par le biais de l’ORTM a décidé de retransmettre le match en direct sur le réseau terrestre de la Télévision Nationale. Ce qui fait que les abonnés des chaînes cryptées, via satellite, ne pourront pas suivre la rencontre. Il a fallu en effet débourser 150.000 euros pour avoir l’autorisation de diffuser le match en direct par satellite. Retour ainsi pour une durée de 90 minutes dans les années 90 où seules quelques villes avaient ce privilège. Mais qu’importe, la Radio Nationale est toujours là pour faire vivre aux 25 millions de malagasy la prestation de leur équipe nationale.

Devant le petit écran ou à travers  la Radio Nationale ou au stade de Mahamasina, il est plus que certain que le cœur des malagasy va se battre à l’unisson pour les Barea de Madagascar. L’une des rares causes qui met tout le monde sur la même longueur d’onde. Alefa Barea !

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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