Tous les représentants des gouverneurs de chaque région, des présidents de ligue, des DRJS dans tout Madagascar, des joueurs et entraineurs, des partenaires et de la presse sportive étaient présents malgré le nombre limité des invités. Pourtant, comme le président de la FMF, Arizaka Raoul Rabeko l’a annoncé lors de la cérémonie d’ouverture « cette conférence est une plateforme de concertation nationale. Chacun a sa manière d’appeler cet évènement mais c’est un lieu d’échange où l’assistance peut avancer son souhait pour le football. Toutes les résolutions seront compilées comme une feuille de route pour le développement du football ». Durant son discours, le ministre Tinoka Roberto a rappelé que « c’est une très bonne initiative car les participants pourront se concerter dans une même vision. L’évènement reflète aussi l’unité nationale car toutes les Régions sont représentées. Toutes les bonnes idées sortiront de cette conférence. L’Etat ne se contentera pas seulement du résultat d’aujourd’hui. Il regarde aussi sur la préparation des pépinières du football à travers la construction des infrastructures dans tout le pays ».
Les bémols
Tout s’est bien déroulé dans l’art malgré les petits bémols. Durant la présentation de l’histoire du football malagasy depuis son arrivée dans le pays en 1912, aucun mot n’a été pipé concernant le beach soccer, une discipline qui a pourtant propulsé Madagascar sur le toit de l’Afrique en 2015 aux Iles Caïman Seychelles. C’est aussi la première discipline du sport collectif qui a qualifié Madagascar dans une coupe du monde, au Portugal, l’année suivante. Un fait qui a suscité le regret de l’assistance. Comme si le beach soccer ne faisait pas partie du football.
Un autre fait marquant de la journée d’hier aussi, les anciens joueurs de l’équipe nationale au temps de Scorpion et Club M étaient expulsés de la salle avec les journalistes.
Pour le sélectionneur national Nicolas Dupuis, il a admiré l’initiative. Pour lui c’est une belle opportunité pour palier tous les problèmes du football malagasy et de le développer davantage.
Elias Fanomezantsoa