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La JIRAMA ne cesse de fâcher la population malagasy. Depuis quelques semaines, les coupures d’électricité sont fréquentes et longues. Chaque jour que Dieu fait, cette société nationale de distribution d’électricité tient des propos différents, pour expliquer ces coupures ou délestages. Des explications alambiquées pour faire connaitre la cause de ses services défectueux qui ne font que raviver la colère de la population. Il y a eu l’incendie d’un transformateur suivi notamment de l’installation du nouveau transformateur. L’étiage ou encore de l’insuffisance de carburants pour faire tourner les centrales thermiques ont aussi été cités comme cause de ces coupures. Lorsque ce n’est pas l’absence de pluie qui est en cause, c’est le contraire qui est avancé. Les premières gouttes de pluie sont systématiquement accompagnées de coupures. Nombre de raisons ont été évoquées mais la situation n’a pas changé, du moins du point de vue de la population.
Une nouvelle raison est aujourd’hui évoquée pour expliquer les délestages fréquents de ces derniers jours puisque l’on évoque des suspicions de sabotage. Ce serait dans ce cadre que de hauts dirigeants au sein de la JIRAMA défilent ces derniers jours devant le ministre de l’Energie et les membres du conseil d’administration de la JIRAMA, du côté d’Ambohimanambola pour des entretiens individuels. Des évaluations dont les résultats sont annoncées pour ce samedi. Le ministre sur ses réseaux sociaux officieux, annonce déjà des limogeages et des enquêtes concernant certains d’entre eux.
L’opportunité de ces évaluations interroge en tout cas. Le ministre et les dirigeants de la JIRAMA sont en place depuis plusieurs mois, voire des années et les problèmes de la JIRAMA ne datent pas de la semaine dernière. Pourquoi donc les évaluations n’ont lieu que maintenant ? Ces évaluations auraient pu et auraient dû être menées dès l’arrivée des premiers dirigeants de la JIRAMA à la tête de cette société pour séparer le bon grain de l’ivraie. Des questions se posent également par rapport à la finalité de ces évaluations. Participent-elles d’une volonté réelle d’assainir ou du simple tape-à-l’œil ? L’opinion public peut-il s’attendre à du concret à l’issue de ces évaluations ? Comme le dit une locution anglaise : Wait and see. Littéralement « Attendre et voir ».
L’opinion attend également les évolutions des scandales auxquels est liée la JIRAMA. Il y a l’affaire des primes exceptionnelles exorbitantes versées à quelques cadres de la JIRAMA pour laquelle les bénéficiaires des faits auraient été convoqués récemment par le BIANCO et dont certains justement, mettent en avant que ces primes de « performance » seraient prévues dans le cadre du projet PAGOSE. Parler de performance, au vu de la situation de la JIRAMA, laisse l’opinion perplexe d’une part et d’autre part, l’on s’étonne que les autres employés n’aient pas perçu eux, des primes. L’autre affaire qui fait tache sur le blason de la JIRAMA est relative au détournement d’un million de litres de carburant. Des employés subalternes avaient été déférés au Pôle anti-corruption. Trois avaient pris la direction de la prison d’Antanimora. Mais vu la quantité de carburant détournée, des questions fusent notamment si le réseau de “ voleurs” se limite à ces suspects présentés au Parquet des 67ha.
 La rédaction


La une du 11 novembre 2022

Publié le jeudi, 10 novembre 2022


En un mois, on assiste à une recrudescence alarmante de l’insécurité dans la ville de Toamasina. Cependant, la Police travaille d’arrache-pied pour tenter de juguler le phénomène. Et c’est ce qui était arrivé vers midi, hier. Les éléments de la Force d’intervention de la police ou FIP, joints par ceux de l’USI ou Unité spéciale d’intervention, ont procédé à l’arrestation musclée d’un bandit surnommé Dinoh à Ambolomadinika. La Police l’a pris en filature depuis plusieurs jours. Une arrestation musclée puisque sur le chemin qui devait le conduire, lui et les policiers qui l’ont arrêté, sur les traces d’un certain Dynah, son présumé complice domicilié à Mangarivotra, Dinoh a fait le malin et a voulu prendre la fuite. Sommé de s’arrêter, le fuyard a au contraire accélérer l’allure, obligeant ainsi les Forces de l’ordre à utiliser les grands moyens, en ouvrant le feu sur lui. Deux coups de feu ont été tirés,  lesquels ont touché et blessé le fugitif au niveau de la jambe et de la poitrine gauche, et après desquels il a succombé.
La neutralisation de ce bandit serait le fruit d’un renseignement l’accusant d’être l’auteur supposé des récents faits saillants dont du vol avec violence associé à l’utilisation d’arme à feu. Dinoh serait surtout parmi ceux qui ont assassiné Toto Martial (50 ans), cet élément de la FIP à Salazamay. Enfin, le premier est également impliqué dans des vols de moto à Ambolomadinika. De toute façon, il a avoué qu'il est responsable de plusieurs méfaits.
Toute cette situation inquiétante fait que les habitants de Toamasina sont sur le qui-vive. Ils ne sont plus en sécurité depuis que cette série de violences des bandits a commencé, vers début octobre dernier. Depuis, on a enregistré au moins 6 attaques de bandits, souvent meurtrières. A commencer par la plus récente, c’est-à-dire le début de ce mois où un enfant a cueilli une balle perdue lorsque des bandits ont perpétré leur assaut à Salazamay, assaut se soldant par la perte d’une moto. Le 31 octobre dernier, les cadavres en décomposition avancée d’une mère de famille d’une trentaine d’années, ancienne commerçante, filière mobile banking, et de son fils de 14 ans, furent retrouvés dans leur domicile souillé du sang des victimes. Sans doute l’assassinat du brigadier-chef Toto Martial, qui a escorté un véhicule transportant un fonds prévu à être versé à la banque de Bazary kely, et appartenant à une station-service, fut le plus audacieux mais aussi le plus cruel. Car au meurtre de l’élément de la FIP s’ajoutait le vol d’une somme de 40 millions d’ariary par des assaillants utilisant des scooters.
Il y avait aussi le meurtre survenu à Ankirihiry, d’un propriétaire de quelques kiosques de cashpoint de la ville de Toamasina, le 11 octobre dernier. A part l’assassinat de la victime, les agresseurs ont emporté à la fois les liquidités et une moto. Enfin, le 5 octobre dernier, un motocycliste, qui allait regagner son domicile, fut attaqué par trois individus armés sur une voie secondaire de Mangarano. Sa moto lui fut restituée quelques moments après tandis qu’un des agresseurs fut éliminé par la Police.
Franck R./T.H.
 


La situation ne cesse de s'empirer dans la Commune d’Ifanirea, District d’Ikongo. Le nombre de personnes ayant succombé au « kere » ne cesse d'augmenter. Plus d'une cinquantaine de personnes sont décédées durant les trois derniers mois. Actuellement, 400 personnes sont prises en charge au Centre de sante de base (CSB II) d’Ifandria. Elles sont toutes victimes de malnutrition. Une source locale a ainsi informé que l'enfant habitant dans la Commune Ifanerea a perdu la vie, il y a quatre jours. Il a été victime d'une malnutrition chronique aigüe. De leur côté, plusieurs témoins de ce phénomène, notamment des Facebookers et journalistes ont lancé un appel SOS à l’endroit des autorités étatiques ainsi que des organisations nationales et internationales. Actuellement, l’insuffisance de pluies et le changement climatique ne font qu’aggraver la situation.
Plus de 3.200 ménages, composés de 16.000 personnes venant des 9 Communes du District d'Ikongo ont déjà bénéficié d'une aide alimentaire d'urgence. Celle-ci vient du Gouvernement afin d’accompagner la population face à la crise alimentaire qui frappe ce District actuellement, et comme il a été stipulé en octobre dernier par le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Andriankaja.
La distribution de denrées alimentaires a duré 15 jours et les personnes les plus vulnérables en sont les principales cibles, dont la liste a été fournie par les Fokontany et les Communes concernés. L’équipe du BNGRC a effectué un déplacement pour transporter et distribuer du riz pour chaque Commune. L’opération a été assez difficile puisque certaines localités sont inaccessibles. La situation est encore critique dans ce District. La population souffre d’une crise alimentaire aigüe depuis le passage du cyclone Batsirai. Outre la destruction des infrastructures, plusieurs Communes sont totalement isolées. Il est alors difficile de venir en aide à la population. Une situation qui a engendré une discussion interminable au sein de la communauté ainsi qu’un conflit entre les autorités locales.
Anatra R.


Agenda du week-end

Publié le jeudi, 10 novembre 2022

Vendredi 11 novembre
« Majika Mahery »
C’est un sacré performeur quand il chante avec son groupe ou d’autres chanteurs, mais Mahery est aussi particulièrement bluffant et touchant lorsqu'il se produit en solo. Si vous n’avez jamais vu ce chanteur en œuvre, notez dans votre agenda le cabaret intitulé « Majika Mahery ». Le spectacle aura lieu au Piment Café situé à Behoririka, ce soir à partir de 20h 30. Mahery sera accompagné à cette occasion par les musiciens Fy, Titan, Hasina et Tsanta. De la bonne musique aux rythmes des variétés malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir. A ne pas rater !
Mbola Talenta, Inah et Fanilo
La chanteuse Inah, le guitariste Mbola Talenta et  Fanilo Poppin’s  sur la même scène. Ce beau petit monde s’armera de guitares et d’autres instruments de musique pour reprendre les meilleurs morceaux de folk, variété et de rock malagasy dans la salle du restaurant Le Kheops, situé à Antanimenakely Ampitatafika. Le public savourera lors de cette soirée de vendredi « joli » les interprétations des propres compositions de Mbola Talenta et Inah. Bref, du bon son à la sauce malagasy et des improvisations à n’en plus en finir. Rendez-vous ce soir à 20 heures !
Vilon’Androy
Ce soir, le groupe originaire du grand Sud de l’île, à savoir Vilon’Androy, promet un show électrisant pour les amateurs de la bonne musique du terroir. En effet, ce groupe a mis en valeur les sonorités du sud et les rites ancestraux depuis déjà plusieurs années. A travers ses compositions, il oscille entre les rythmes effrénés du « Banaiky » et du « Beko », le chant a cappella traditionnel, avec une dose de modernité pour animer les scènes et satisfaire son public. Et la particularité de ce groupe, c’est qu’il n’utilise que des instruments locaux tels que le « lokanga » et le « sirosiro » pour accompagner ses chansons. Pour ceux qui n’ont jamais vu Vilon’Androy à l’œuvre, il sera à la Teinturerie d’Ampasanimalo ce soir à partir de 20h.

Samedi 12 novembre
Oladad
En ce week-end qui s’annonce animé, comme à l’accoutumée, de nombreuses salles de cabaret et restaurant organisent une soirée pour divertir les fêtards et noctambules assoiffés d’ambiance. Pour sa part, la mythique salle du Glacier à Analakely invitera le groupe Oladad pour animer les lieux. Ainsi, ce groupe originaire de la Province de Fianarantsoa donnera un spectacle dans cet endroit préféré des noctambules demain soir à partir de 21h.
Nael
Nael, l’interprète de « Fa nagnino », est encore aujourd’hui l’artiste masculin préféré des jeunes. Il a conquis les mélomanes grâce à son charisme et la qualité de ses morceaux. Demain soir, il sera sur le podium du Jao’s Pub Ambohipo pour interpréter ses plus grands classiques, entre autres « Fa nagnino », « Tsy miova », ou encore « Jarina ». Rendez-vous est donné demain soir à 21h pour tous les amateurs de son pur de la musique actuelle, particulièrement pour ceux qui résident dans le quartier populaire d’Ambohipo et de ses alentours.
Tselatra
« Pot d’adieu  Eric Tselatra », tel est l'intitulé de cette soirée prometteuse. En effet, avant son départ au pays où il réside, Eric - le leader du groupe « Tselatra » - entamera un dernier concert demain soir au Karibotel Twenty Six à Analakely. Eric et ses musiciens chevronnés  seront au grand complet pour assurer ce dernier show de l’année. « Manantena an'iza », « Mbola ho avy », « Salegy rock », « Tovolahy »... sont parmi leurs tubes qui seront certainement interprétés à cette occasion. Du rock et du blues à gogo dans l'air ! 
Tovolah
A sa façon, il fait tourner sa musique. Connu de l’univers du rap malagasy sous le nom de Tovolah Bigga Tovo, ce membre du groupe Karnaz annonce une retrouvaille avec ses fans avant le grand événement intitulé « Zaza Rap taiza » qui se tiendra dans un mois. Ainsi, il sera  sur le devant de la scène demain soir au sous-sol du No Comment Bar, sis à Isoraka pour présenter son nouveau mixtape « The Sequel ». Et connaissant cet artiste, l’ambiance sera délirante avec du rap révoltant et engagé.
Si.R

JIRAMA, c’est pas trop tôt !

Publié le jeudi, 10 novembre 2022

« On n’est jamais trop tard pour bien faire ! » Un adage populaire qui vaut ce qu’il vaut. Quand même quand on attend trop et laisse la situation pourrir et en faire trop de dégâts pour enfin  réagir, c’est trop, trop tard !
La société nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) serait en train d’évaluer certains cadres de la direction.  Trente-six directeurs généraux adjoints passeraient au crible de l’évaluation effectué en binôme par les membres du conseil d’administration de la société et le ministre de tutelle Andry Ramaroson. D’après le ministre, en personne, des « têtes vont tomber ».
Du coup, des questionnements affluent. « Pourquoi ce remue-ménage ? » Si c’est pour corriger certaine chose ou pour redresser la compagnie, « pourquoi attendre trop longtemps ? » « Serait-ce une énième gesticulation  afin de donner l’impression qu’on s’occupe des problèmes qui plongent les usagers, ménages et opérateurs économiques confondus, dans une vie d’enfer? » La JIRAMA n’aurait-elle pas fait un simple calcul de la somme des dégâts causés par ces délestages et coupures d’eau qui deviennent un lot quotidien des citoyens lambda ? Sinon, comme tout le monde le soupçonne, elle s’en moque éperdument. Et de cette méprise des problèmes des autres qui provoque l’indignation de Madame et Monsieur tout le monde, les pauvres abonnés.
De toutes les manières, il n’est pas faux de dire que la « JIRAMA est l’empire du mensonge, de la tromperie, de l’incompétence, du faire semblant, du mépris, bref de tous les maux ». Combien de fois n’a-t-elle pas promis d’une fin prochaine des délestages ? On est toujours là, au même point de désolation !
Et pour amuser la galerie, le ministre Andry Ramaroson, avec son sourire … moqueur, soupçonnerait des faits de sabotage au sein de la compagnie. Mais de qui se moque-t-on ! Depuis tout ce temps-là, n’a-t-on pas pu flairer ce méfait sinon ce crime ? Et laisser la machine tourner dans un cadre malsain pareil au détriment des usagers ! Effectivement, cette situation aggravante couve l’explosion sociale !
Les observateurs et les simples citoyens victimes des défaillances répétées de la JIRAMA n’arrivent point à comprendre pourquoi on ne parvient pas maitriser les errances de la compagnie qui datent depuis des années de cela. On ne comprend pas non plus pourquoi une société au bord de la faillite si ce n’est pas déjà le cas, surendettée se permet-elle de fonctionner avec 36 directeurs généraux adjoints ou autres ? Sans rappeler les indemnités hors normes et avantages colossaux que perçoivent les cadres de direction !
On fait semblant d’ignorer que les « bêtises itératives » de la JIRAMA impacterions au choix des urnes. Un certain Rajaonarimampianina Hery en sait beaucoup. Le peuple, laissé à l’abandon entre les mains des « criminels de la JIRAMA », se rappelle toujours de ce calvaire même si des améliorations apparentes auront lieu le temps de la campagne électorale.
On fait savoir que les résultats des évaluations auront lieu cette fin de semaine. Est-ce la fin de l’enfer ou ce serait toujours ces éternels faux- bond.
Ndrianaivo


Prioriser l’humain dans le processus d’industrialisation. C’est en ce sens que l’Organisation internationale du travail (OIT), à l’initiative de son « cluster de chaîne d’approvisionnement », organise présentement le premier Business forum sur le travail décent à Madagascar. Le thème sur lequel le focus est donné se rapporte ainsi sur la croissance économique durable et centrée sur l’humain dans les chaînes d’approvisionnement à Madagascar. A ce sujet, Noro Andriamamonjisoa, représentante du groupement des entreprises de Madagascar à ce Business forum, de souligner l’importance de la mise en place d’un travail décent pour tous les travailleurs du textile qui constitue un tissu majoritaire sur l’ensemble du tissu des emplois formels. En effet, bon nombre de ces travailleurs œuvrent encore dans conditions précaires. Et pourtant l’industrie si elle doit être productive et compétitive, doit également être durable et respectueuse du droit des travailleurs, et ces exigences se nourrissent mutuellement. Le Plan Emergence Madagascar rappelle d’ailleurs bien l’ambition du pays d’atteindre une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un emploi décent pour tous et toutes, tel qu’énoncé par l’Objectif de développement durable 8.

Justice sociale

« Le forum aborde le sujet de la croissance centrée sur l’humain. Dans ce sens, il me semble important de rappeler que l’intérêt pour les entreprises, comme pour les travailleurs et les travailleuses, est indéniable. De bonnes conditions de travail et le respect des droits des hommes et des femmes, y compris l’accès à un environnement de travail sûr et sain, sont un investissement payant pour la performance des entreprises, pas un coût supplémentaire » explique Vera Perdigao-Paquête, directrice, département de la gouvernance et du tripartisme, OIT Genève. Cette responsable d’inviter toutes les entités présentes durant ces deux jours, à Antananarivo et en ligne, à participer activement aux échanges et débats car vos contributions sont précieuses et aideront à identifier les pistes d’intervention qui renforceront la promotion de la justice sociale et du travail décent pour des chaînes d’approvisionnement plus compétitives et inclusives à Madagascar. Ainsi, à l’issue du forum, il est attendu que toutes les parties prenantes s’engagent fortement pour faire avancer la justice sociale et l’industrialisation durable de Madagascar, en s’appuyant sur le mandat normatif et l’assistance technique de l’OIT dans les secteurs prioritaires et les chaînes d’approvisionnement du pays.


Hary Rakoto





Un rendez-vous à ne pas manquer. Le « Super grand meeting des voitures Rétro Légende », organisé par le club Madacox pour clôturer en beauté son 25è anniversaire, se tiendra les 12 et 13 novembre au Centre de conférence international d’Ivato. Cet évènement fédérateur ambitionne de réunir des milliers de personnes. Les membres de 24 clubs de voitures de légende, actuellement en activité, seront au rendez-vous pour ces deux jours exceptionnels. Ils vont participer à une grande exposition qui va émerveiller les amoureux et les passionnés des véhicules qui ont marqué différentes époques. Pour la circonstance, chacun des clubs sortira de leurs garages quelques voitures qui renferment des souvenirs pour partager l'histoire au public. Tous les clubs participants prendront également part à un Big Gymkhana, dont le parcours a été spécialement aménagé. Le but étant de mettre en valeur le savoir-faire et l’adresse des membres et pilotes. D’un autre côté, une mini-compétition de run sur 150m sera ouverte à tous les clubs afin de satisfaire leur soif de compétition.
Cette rencontre des passionnés de voitures d’époque sera sponsorisée par Airtel Madagascar. « Notre politique de proximité nous permet de soutenir et d'accompagner toutes les communautés qui prennent une part active à la dynamisation et au développement du pays. Cette manifestation va réunir non seulement les férus de véhicules d'époque, mais aussi les passionnés de sport mécanique, les simples automobilistes, les mélomanes et tous ceux qui sont en quête de distraction. Une occasion de les familiariser avec notre large gamme de solutions en télécommunication. Une opportunité également pour Airtel de soutenir un événement à forte valeur ajoutée qui met en exergue à la fois l'esprit de conservation, l'esprit de compétition et l'esprit d'entreprise », selon Anna Ratsimbarison, Communication & Sponsorship Manager du Réseau des Smartphones. SODIAMA va aussi y distribuer de nombreux lots et faire une vente promotionnelle de pièces détachées pour les voitures qui viendront au meeting. OKALOU assurera pour sa part les animations destinées aux enfants tandis que les groupes mythiques Iraimbilanja et Kiaka vont entrainer le public dans une ambiance rock. Bref, le Super grand meeting sera une occasion pour les générations de se retrouver pour partager et vivre la passion de la voiture.
Recueillis par Patricia R.






La plupart des personnes en situation de handicap (PSH) ne bénéficient d’aucune aide, y compris celle étatique. Certaines d’entre elles en témoignent et se sentent négligées, surtout durant la pandémie de Covid-19. La mise en place d’une structure de protection sociale pérenne pour ces personnes vulnérables constitue la finalité du plaidoyer mené par le projet « Equal » de l’association Autisme Madagascar.

Souvent livrées à elles-mêmes. Le troisième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-3) a recensé 154.255 personnes en situation de handicap à Madagascar. Bon nombre d’entre elles ont été privées de diverses allocations et filets sociaux de sécurité (FSS) fournis pour les personnes vulnérables durant la pandémie de Covid 19. Ericka, une fille autiste résidant à Toamasina, en fait partie. Orpheline depuis ses 2 ans, cette fillette d’à peine 10 ans habite ses grands-parents retraités, lesquels se chargent de son éducation. La petite a un trouble de langage et porte des couches quotidiennement. « Nous sommes 3 personnes vulnérables à la maison mais n’avons bénéficié d’aucune aide venant de l’Etat. Nous nous sommes pourtant inscrits et l’on nous a pris en photo, mais en vain. Cependant, on ne peut pas se nourrir de notre maison qu’on a construite durant nos années d’activité (rire) », nous confie Yolande Raveloarimanga, grand-mère d’Ericka. Comme cette famille, beaucoup de foyers vivent en silence ce genre de situation.
Peu ou non considéré
Paralysée depuis son enfance. Mariette Telovavy se déplace quotidiennement en fauteuil roulant. Cette mère de famille habitant à Toamasina a pu bénéficier des FSS durant la crise sanitaire, mais seulement pendant un moment temporaire. « J’ai pu obtenir les 50.000 ariary à partir de la liste du Fokontany, et non à cause de mon handicap. En fait, nous sommes 4 personnes handicapées à habiter dans le même secteur, mais seules deux d’entre nous étaient dans la liste. Durant la 2ème vague de 30 000 ariary, nous étions exclus de la liste, contrairement à nos voisins non handicapés », témoigne-t-elle.
Pour sa part, la famille de Lalaina Razafinarisoa a pu survivre pendant quelques jours grâce au FSS de 100.000 ariary obtenu durant la pandémie. « J’ai pu acheter 23 kg de riz, un sac de charbon de 250 kg, 1,5 litre d’huile, du sucre, du sel ainsi que quelques provisions grâce à cette somme. Cela nous a permis de tenir le coup pendant près de deux semaines », avance la mère de famille, ayant un mari handicapé et une fille autiste. « Nous sommes quatre à la maison, avec une dépense quotidienne de 10 000 ariary en moyenne, mais ce n’était pas possible durant la pandémie de Covid-19 », ajoute-t-elle.
Pour une structure pérenne
« Les personnes en situation de handicap devraient bénéficier d’une protection sociale spécifique, en étant vulnérables », suggère un membre de l’association des PSH. « L’Etat devrait réviser à la hausse le budget social », ajoute un autre membre. « Le Président de la République devrait allouer une aide spéciale pour les enfants handicapés, y compris ceux ayant un handicap non visible comme les autistes. Ceux qui ne peuvent pas marcher devraient être dotés d’équipements pour ce faire », sollicite la grand-mère d’Ericka, citée en sus. Cette négligence envers les PSH a encouragé l’association Autisme Madagascar, à travers son projet « Equal », de mener un plaidoyer pour la mise en place d’une structure pérenne de protection sociale pour ces personnes vulnérables.
« Je n’ai aucune source de revenu. Je souhaite travailler dans l’élevage ou l’artisanat mais personne ne veut m’embaucher (…) », se désole R., un aveugle habitant dans un quartier de Toamasina. « Les parents ont dépensé une somme conséquente pour payer les frais de scolarité des PSH. Malgré cela, ces gens peinent à trouver du travail, notamment celui convenant à leur diplôme et compétences. Pourtant, la convention des PSH stipule que l’Etat a le devoir de créer de l’emploi pour elles », avance un défenseur des droits de l’Homme, notamment ceux des personnes handicapées, œuvrant dans la ville du grand port. Outre la création d’emplois et la protection sociale pérenne, la mise en place de centres spécialisés est aussi sollicitée. Ces établissements devraient attribuer une éducation spécialisée et gratuite pour les PSH, notamment les enfants autistes. Ils pourront y suivre des séances d’ergothérapie, entre autres…
Patricia Ramavonirina




L'affaire sur la réélection de Marcel Rakotomalala pour un troisième mandat à la tête du Malagasy Rugby ne cesse de défrayer la chronique. Les ligues majoritaires contestent vigoureusement la réélection de Marcel Rakotomalala, à Toliara le 7 novembre dernier. Comme si le Comité olympique malagasy voulait défier l'État en ne considérant pas la présence du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Ce dernier étant le garant de la légalité de cette élection.

 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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