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« Après leur cavale depuis un mois depuis le naufrage tragique d’un bateau clandestin faisant route vers Mayotte en mi-mars dernier, les deux principaux suspects dans l’affaire furent arrêtés vers 14h à Anjiajia, dans la Commune rurale de Tsarabaria, District de Vohemar », rapporte une source auprès de la circonscription de la Gendarmerie nationale à Antsiranana. Ils ont fait l'objet d'un avis de recherche et ont été arrêtés. Il s’agit à la fois de la propriétaire prénommée Be Suzette du bateau, et d’un certain Bema, le commandant de bord. Les époux en cause, puisqu’il s’en est agi, seront déférés au Parquet d’Ambilobe, ce jour, et ce, après qu’on les a immédiatement envoyés à Antsiranana, selon la Gendarmerie. 

L'initiative de consolidation de la paix récemment achevée a fourni un grand soutien aux communautés du Grand Sud de Madagascar en s'attaquant à certains des facteurs contribuant à l'instabilité. Afin d'accompagner le Gouvernement malagasy dans la mise en œuvre de sa stratégie de sécurisation du Sud de Madagascar, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a mis en œuvre le projet « Renforcement de mécanisme institutionnel inclusif pour la consolidation de la paix dans le Sud (RMIICPS) ». Ce projet financé par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la paix (PBF) a été exécuté entre  janvier 2020 à décembre 2021. 

Plus de 94 %  des responsables de l'administration locale interrogés dans le cadre d'une enquête au cours de l'évaluation ont convenu que la situation sécuritaire s'était améliorée dans leurs localités. De plus, environ 83 % de la population ont déclaré se sentir en sécurité lorsqu'ils se rendaient au marché, contre seulement 54 % avant le début du projet dans la Région du Grand Sud. 

Depuis 2017, le Gouvernement malagasy et les Nations unies travaillent avec un engagement commun pour répondre aux sources de tension et améliorer la sécurité et la résilience des communautés vulnérables. Ces efforts se concentrent sur la ville de Betroka et les Municipalités voisines. Vivant dans la Région isolée du Grand Sud, les Malagasy font face à de nombreux défis. Les catastrophes naturelles fréquentes et la faible présence institutionnelle ont conduit à la pauvreté et à l'instabilité, qui à leur tour exacerbent le crime organisé. Les dahalo y compris l'emblématique zébu des communautés rurales, constituent une menace particulièrement importante. Leurs activités criminelles dévastent les moyens de subsistance et augmentent les tensions en raison de l'impunité avec laquelle ils opèrent. 

Recueillis par Anatra R. 

Une prise en charge complète, depuis l’hébergement et la restauration en passant par l’éducation et les autres besoins des enfants. L’Akany Kilonga et le centre « Akanisoa » font partie des établissements qui s’en assurent pour leurs pensionnaires. Ces derniers se composent d’enfants en difficulté, des enfants des rues ainsi que des orphelins. 

Gare à la provocation !

Publié le dimanche, 16 avril 2023

Le « communiqué du 31 mars » sème la déroute. Il provoque des vagues d’indignation pour les uns, de délires pour d’autres, d’insultes pour certains et d’un sentiment d’apaisement pour la majorité … silencieuse. Le maintien de la paix et de l’ordre relève d’une responsabilité délicate. Un homme d’Etat, le vrai, n’a pas droit à transiger avec. Dans la plupart des cas, des mesures courageuses et impopulaires  s’imposent.

Le ministre de l’Intérieur Justin Tokely, au nom du Gouvernement, de l’Exécutif, communique à l’intention du public notamment aux formations politiques de toutes tendances qu’elles soient  sur l’interdiction de tout attroupement, toute réunion ou tout meeting à caractère politique sur la place publique et cela pour préserver l’ordre public surtout en cette veille de l’échéance électorale. Toutefois, les réunions peuvent se tenir dans des espaces clos. C’est un impératif de sureté pour assurer et garantir la paix civile et la sérénité du pays.

Phénoménale. C’est ce que l’on peut qualifier de la prestation que Beranto et ses complices ont réalisée hier. Une fois encore, Kix et sa bande ont enflammé l’avenue de l’Indépendance située à Analakely. Ambondrona, un groupe adulé des Malagasy, a fait souffler un vent de folie hier sur toute l’esplanade de l’Hôtel de Ville. Un événement cadrant dans l’ouverture de la célébration des 22 ans de scène du groupe. Ce grand concert, dont l’accès du public a été gratuit,  restera dans les annales du monde de la musique locale. L’organisation du show avait comme but de contribuer au don de kits scolaires pour les enfants issus de familles pauvres. 

Sans précédent. Tel pourrait-on qualifier la mobilisation des parlementaires venus massivement accompagner le Président Andry Rajoelina lors de son déplacement à Ambositra, samedi dernier. Ils étaient précisément 82 députés – avec comme chef de file la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa – et une vingtaine de sénateurs, tous d’orange vêtus. A eux, s’ajoutent une dizaine de membres de Gouvernement qui ont été aux côtés du Chef de l’Etat pour inaugurer de multiples infrastructures dans l’Amoron’i Mania. Les fidèles amis et partenaires de longue date du Président étaient également dans les rangs. De son côté, la population locale n’a pas manqué au rendez- vous. Une foule immense a répondu présente au stade « manara – penitra » d’Ambositra pour l’inauguration de cette nouvelle infrastructure.

Après la Région de SAVA l’avant-veille, le Président de la République Andry Rajoelina s’est rendu samedi dans l’Amoron’i Mania. Le Chef de l’Etat a sillonné les rues d’Ambositra pour inaugurer la concrétisation de projets d’infrastructures. La journée marathon a débuté par l’inauguration de la prison d’Ankorombe. Ayant une capacité de 900 détenus, ce nouvel établissement devra remplacer la vétuste prison d’Ambositra âgée de plus d’un demi-siècle, lequel a une capacité de 160 détenus mais qui compte aujourd’hui près du triple de locataires.

La une du 15 avril 2023

Publié le vendredi, 14 avril 2023



L'ancien Président de la République Hery Rajaonarimampianina revient, malgré lui, au-devant de l'actualité. Houcine Arfa,  connu comme ancien conseiller en sécurité du locataire d'Iavoloha, a demandé cette semaine la désignation d'un juge d'instruction parisien pour enquêter sur les conditions de sa détention à Madagascar. L'information a été publiée par une agence de presse française.
Ce n'est pas là première fois que l'homme saisit la Justice. Plusieurs plaintes visant des proches collaborateurs de son ancien patron ont été déposées. Ce serait "l'absence d'investigations" qui aurait ainsi conduit ce citoyen français à déposer une plainte avec constitution de partie civile visant à obtenir la désignation d'un juge d'instruction. 
Houcine Arfa, Français d’origine tunisienne, ancien militaire, aurait été recruté en 2015 par l’ex- Président Hery Rajaonarimampianina. Cependant, les relations en interne se seraient vite détériorées. A l'entendre, l'homme se serait retrouvé dans le collimateur de certains en haut lieu après avoir refusé d'exécuter certaines missions qui lui auraient été confiées. De fil en aiguille, il est condamné par la Justice malagasy à trois ans de prison ferme pour divers chefs d'inculpation.
Evasion spectaculaire
 A la fin de l'année 2017, Houcine Arfa réussit le tour de force de s'évader d'une prison censée être l'une des plus sécurisée de la Grande île. Celui qui se prétend être un conseiller en sécurité du Président Rajaonarimampianina affirme avoir  faussé compagnie à ses deux surveillants pénitentiaires qui l'ont emmené dans un hôpital d'Antananarivo pour une consultation médicale, avoir rejoint la côte Nord-ouest du pays, puis avoir réussi à quitter le territoire national pour rejoindre Mayotte avant de s'envoler vers la France.
 Depuis, relayé par la presse internationale, ce ressortissant français n'a eu de cesse de tirer à boulets rouges les notables du régime Rajaonarimampianina. Il explique avoir bénéficié de complicités d'autorités malagasy pour pouvoir quitter le pays affirmant notamment avoir soudoyé un ancien ministre de la Justice et un procureur de la République par le truchement d'un commissaire de Police.
Le médecin-chef ou encore le premier responsable de la prison sont également accablés dans cette affaire. L'homme accuse également un juge de l'avoir condamné sans la moindre preuve parce que les ordres venaient d'en haut et qu'il ne pouvait rien faire. Des personnalités dont la responsabilité n'a pas été dégagée jusqu'ici.

La Rédaction


Les faits sanglants suivants sont survenus le 12 avril dernier à Maevatanàna. Dix militaires d'une patrouille ont voulu procéder à l'arrestation de deux bandits surnommés respectivement Nore et Datina à Soarano, Commune de Mahazoma. De leur côté, les autres militaires ont poursuivi leur chemin vers la localité de Manidibatana, Commune de Mahazoma pour une autre mission. Mais le soir venu, la première section, ayant arrêté les bandits, a finalement rejoint celle partie à Mahazoma.
C'était dans ces circonstances qu'un violent incident a subitement éclaté, avec une issue particulièrement sanglante. Les faits. Vers 2h du matin, jeudi dernier, les deux suspects ont demandé à leurs gardes la permission d'aller se soulager.
Mais une fois à l'extérieur, les bandits se sont retournés subitement contre les militaires. Il s'est ensuivi un grand chaos au cours duquel l'un des dahalo a réussi à s'emparer du poignard appartenant à un soldat de 2e classe.
Dans la lutte au corps-à-corps, ce dahalo a planté le couteau sur la hanche du militaire. Mais les deux bandits moururent fauchés par les tirs des militaires qui étaient en position de légitime défense. Quant au soldat blessé, ses camarades l'ont fait évacuer d'urgence en carriole vers l'hôpital de Mahazoma. Après les premiers soins, les médecins l'ont ensuite transféré au CHRR de Maevatanàna. Son état n'est pas à craindre.
Enfin, les militaires ont confié les dépouilles des deux suspects tués aux membres du Fokonolona.
Franck R.

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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