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Ebahis. Certains consommateurs n’ont pas manqué d’exprimer leur étonnement après avoir constaté le prix d’un sac de riz produit localement sur certains étals de détaillants de la Capitale. En effet, ce prix équivalait presque à la limite à celui de l’ancien salaire minimum d’embauche, soit près de 200.000 ariary pour 50 kg de riz local. Certes, il peut s’agir de cas isolés mais cependant, le prix de certains produits de première nécessité flambe à nouveau sur le marché local après une petite accalmie. A la grande surprise des consommateurs, le riz blanc local « Makalioka » coûte en moyenne 3.500 ariary le kilo. Une hausse importante pour les familles qui ont l’habitude d’en consommer. Les autres variétés de riz produites localement, comme le « vary gasy mena » ou riz rouge, sont un peu plus abordables car le kilo s’achète aux environs de 3.200 ariary. Ainsi, une hausse de 100 à 200 ariary par kilo a été enregistrée depuis le début de l’année. Le « kapoaka » de riz atteint ainsi un minimum de 900 ariary et pourrait atteindre 1.300 arary. Pour certains distributeurs et revendeurs, la hausse de prix est la conséquence des problèmes d’approvisionnement dus à la détérioration des infrastructures routières suite aux intempéries des dernières semaines. En effet, les producteurs rencontrent des difficultés pour le transport du riz vers la Capitale, d’autant plus que le coût du transport connait une hausse pour la même raison.

Démesurée

D’autres commerçants avancent la hausse des intrants comme les semences et les engrais pour soutenir les raisons de cette hausse démesurée. Pourtant, dans les localités comme Tsiroanomandidy, les plaines du Laniera, celles de Betsimitatatra jusqu’à Mahitsy, qui sont les principaux greniers à riz à proximité de la capitale, le constat des prix est le même. Soit un prix du « kapoaka » qui oscille sur les 1.000 ariary malgré le fait que ce soit à la source et sans les variables du coût des transports. Pour ne rien arranger, les prix internationaux du riz ont également augmenté, soutenus par les achats asiatiques et l’appréciation des devises par rapport au dollar américain pour les pays exportateurs. Mais malgré cela, le prix du riz importé de même qualité que le local reste encore en deçà du prix du « vary gasy ». Sans tenir compte des frais de fret international et autres taxes douanières, il est donc impensable qu’un riz produit localement et ayant le même niveau de qualité d’un produit d’importation puisse se surclasser au niveau du prix. Une situation qui laisse présager des possibilités de spéculation. En effet, il y a de nombreuses personnes malintentionnées qui profitent de la situation. La flambée des prix des PPN est due aux spéculateurs. Certains grossistes et collecteurs font de la rétention de stocks. Cette pratique se fait souvent à l’approche des fêtes. Ils gardent les produits pendant plusieurs mois dans leurs entrepôts. Mais avec la conjoncture économique actuelle, les profiteurs n’attendent plus les périodes festives et usent de cette pratique à longueur d’année.

La Rédaction



Un score de 259,5 à 201 face à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Maroc. L’Université catholique de Madagascar (UCM) représentera le pays lors des huitièmes de finale du concours interuniversitaire de débats francophones de La Haye 2023. Pour cette prochaine étape, le thème sera axé sur le « Développement de la coopération économique au service du développement durable dans le monde francophone ». L’équipe malagasy sera composée de Randriamaromanana Tandrify Fialofana, Joseph Rambinintsoa et Elcène Corélia Botobe. Pour cette 2ème édition du concours, 32 universités sont en lice dont l’UCM et l’université d’Antananarivo. Il est organisé par la Fondation Corax, basée à La Haye (Pays-Bas).
Le concours interuniversitaire de débats francophones de La Haye est une compétition organisée entre février et mai 2023. Pour cette édition, le thème de la compétition porte sur les priorités politiques et culturelles de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le concours a pour objectifs de promouvoir la langue française et de développer le dialogue entre les étudiants du monde entier sur des questions en rapport avec la construction européenne, le droit, la politique, l’économie, le développement durable. Ainsi, il a été organisé afin de développer de nouvelles coopérations académiques et scientifiques entre les universités participantes et de faire connaître les priorités de l’Organisation internationale de la Francophonie à l’occasion des débats contradictoires.
En rappel, lors de la phase éliminatoire qui s’est déroulée par visioconférence, les équipes de l’université d’Antananarivo et l’UCM ont remporté une première bataille, l’Université catholique de Madagascar ayant éliminé l’université d’Aix-Marseille le 27 février, et l’université d’Antananarivo ayant battu la « Panthéon University » de Grèce, le 5 mars dernier.
Anatra R.


LA UNE DU 20 MARS 2023

Publié le dimanche, 19 mars 2023

Le décès de Rakotonirina Désiré alias Dezy a été annoncé d’une manière officielle par sa fille, samedi en fin d’après-midi. Sur les réseaux sociaux, les fans du ballon rond malagasy se sont demandés sur la véracité de cette mauvaise nouvelle dans la mesure où, l’année dernière, la rumeur a déclaré mort ce grand footballeur malagasy. Malheureusement, cette fois –ci, plus aucun doute, Dezy a quitté définitivement le terrain après une courte hospitalisation. 

Malnutrition - Les grains de millet, la réponse

Publié le dimanche, 19 mars 2023

Changement climatique, terres arides, pluviométrie au plus bas. L’agriculture connaît aujourd’hui des problèmes graves entrainant une baisse de la production et une déficience au niveau de la nutrition. A Madagascar, de nombreuses localités sont atteintes par ces carences. Parmi les cultures les plus adaptées à ces conditions extrêmes, le grain de millet est un candidat idéal. L’Organisation des Nations unies (ONU) a d’ailleurs déclaré l’année 2023 comme celle du millet sur une suggestion de l’Inde et d’autres pays.

Fidèle et intacte

Publié le dimanche, 19 mars 2023

Entière et totale. Des termes que l’on peut qualifier sans leurre, ni tromperie ni trucage, la relation qui existe entre le jeune dirigeant Rajoelina Andry Nirina et son peuple.

Une révélation surprise en 2007, prouvée en 2009, trempée en 2014, retrouvée en 2018 ( 8 mars Ambilobe), confirmée en 2018 (novembre/décembre) et sortie indemne, consolidée et authentifiée à ce jour, la popularité du Chef de l’Etat Rajoelina auprès de la population reste fidèle et intacte.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la protection des consommateurs, la semaine dernière à Toamasina, la question de l’accès à une énergie verte et à moindre coût aura été l’un des principaux sujets de discussion entre les autorités en charge et les associations de protection des consommateurs. Ainsi, les débats ont tourné autour de la thématique « Autonomiser les consommateurs par une transition vers des énergies propres ». A partir de cette thématique, les associations des consommateurs présents à Toamasina, la semaine dernière, ont relancé la situation de la capitale économique qui est encore loin de jouir de cette énergie, malgré les potentiels présents.

Nina’s - Retour remarquable de l’artiste 

Publié le dimanche, 19 mars 2023

« Cela fait longtemps qu’on attend ce moment », a déclaré un fan avant le concert. Après cinq années d’absence, Nina’s a pu enfin retrouver le public de la Capitale. Vendredi soir, son retour sur scène était très attendu. Ainsi, la chanteuse n'a pas déçu les spectateurs qui sont venus en masse dans l’antre du Glacier à Analakely. D’ailleurs, elle a profité de cette occasion pour entonner son nouvel opus « Ho ampifaliako », sorti au mois de février dernier et qui cartonne déjà sur les ondes de la Grande île. Histoire de prouver que sa voix et son talent sont toujours intacts. Nina’s a entamé chacun des titres l’ayant rendue célèbre depuis l’année 2011. Dès sa première apparition, la chanteuse a reçu des applaudissements. 

Un amas de ferraille déchiqueté, rendu presque méconnaissable ! Seules les roues du véhicule semblent être intactes. C’est ce qui restait du véhicule 4x4, lequel a transporté quatre techniciens de la JIRAMA, de retour d’une mission à Andekaleka, vers 19h samedi dernier. Comble de l’horreur, trois d’entre eux ont été tués sur le coup tandis qu’un quatrième se trouve encore entre la vie et la mort. En cause, le tout-terrain en question s’était télescopé avec un train de marchandises, juste au PK206, dans la Commune de Lohariandava, localité voisine de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka, sur la RN2.

Démarrant le 13 mars dernier, l’enquête sur le naufrage du bateau de clandestins à Ambilobe, devrait être close samedi dernier. Ce qui fait que les 17 personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête, et qui sont globalement poursuivies pour migration clandestine associée à un homicide, seront présentées devant le Tribunal de première instance d’Antsiranana. 

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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