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Après son arrestation par la brigade criminelle, le surnommé Ra-Tonton ou Jhonny a été déféré au Parquet d'Anosy hier, et aux côtés de deux femmes suspectes, ces gardiennes du sanctuaire ou « Doany » d'Andranoro où Tonton est accusé d'avoir fait en offrande la tête de la victime. Dans le courant de l'après- midi, toujours hier, le procureur a décidé de le placer sous mandat de dépôt pour assassinat et viol à la maison de force de Tsiafahy.

Pour l'information, Ra-Tonton a été déjà arrêté, au moins trois fois, dans un passé récent pour menaces et troubles à l'ordre public. Mais qu'il fut systématiquement relâché car, malin, il faisait la comédie, jouant le fou. A Mangarivotra Faravohitra où il réside, il fut rendu tristement célèbre pour être un individu menaçant, bruyant, bouillant et qui sème toujours le trouble, surtout la nuit, et au grand dam de ses voisins de quartier qui en ont vraiment le ras-le-bol, tout en le craignant vivement. 

Les problèmes commencent à la décharge. Le dépotoir d’Andralanitra accueille quotidiennement entre 1.200 et 2.000m3 d’ordures. Cette quantité augmente notamment en décembre et janvier, avec la saison des fruits et légumes ou encore les divers achats occasionnés par les fêtes de fin d’année, à en croire le directeur général de la Société municipale d'assainissement (SMA), colonel Tiana Razafimanahaka. Pourtant, l’accès à ce dépotoir s’avère de plus de plus difficile, surtout en cette saison des pluies. Le passage y est boueux et bloqué dès l’entrée, selon les constats sur place lors d’une descente effectuée par une délégation conduite par le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH), Fidiniavo Ravokatra. Selon les informations recueillies, les problèmes d’amoncellement d’ordures dans la ville d’Antananarivo commencent au dépotoir d’Andralanitra.

Les fortes pluies qui ont secoué la Grande île dans la semaine du 15 au 19 janvier dernier ont laissé des dégâts dans plusieurs Régions. Le premier bilan émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), datant du 19 janvier à 17h, a avancé une  personne disparue, 4 blessées dans le District d’Ikongo. Aucun décès n’a été enregistré jusqu’à maintenant.

Par ailleurs, 2.458 personnes sont sinistrées, soit 592 ménages.  1.594  parmi ces individus sont déplacés actuellement dont 885 personnes dans 5 sites d’hébergement communs. 462 cases sont  inondées. Outre la destruction des infrastructures routières, 5 salles de classe sont partiellement détruites. Dans le District d’Antananarivo I et II, 324 personnes sont sinistrées. 8 Régions ont été touchées par les fortes pluies, à savoir Analamanga, Atsinanana, Boeny, Diana, Fitovinany, Melaky, Menabe et Sofia.

Bonne impression !

Publié le vendredi, 19 janvier 2024

Réactive. La nouvelle équipe du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) semble sensible aux Le nouveau Gouvernement fait bonne impression ! D’un souffle nouveau et du sang neuf, le quatrième ou cinquième, tellement il y en avait eu assez qu’on se perd sur le tableau, le Gouvernement Ntsay offre au public une image positive du moins en apparence. 

Un nouveau chapitre s'ouvre pour la coopération de la « National Cooperative Business Association » (NCBA CLUSA) avec le lancement officiel du projet CESI (Ecosystème coopératif et inclusion sociale). Cette initiative ambitieuse, d'une durée de quatre ans, se poursuivra jusqu'en septembre 2028. Financé par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), le projet est mis en œuvre par l'Association internationale des coopératives NCBA CLUSA, visant à renforcer et améliorer les activités coopératives. 

Une nouvelle qui a plombé le moral des fans du groupe Mage 4. Ken Thierry Andrianaharinjato, le célèbre chanteur de ce groupe emblématique, vient d’annoncer  officiellement hier qu'il quitte ce groupe après plus de 15 ans de partage musical avec celui-ci. Ken a ainsi décidé de voler de ses propres ailes et veut se baigner dans d’autres aventures. Le groupe de rock témoigne sa reconnaissance à celui qui a été son lead vocalist et lui souhaite de réussir dans ses futurs projets, que ce soient musicaux ou personnels. 

Réactive. La nouvelle équipe du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) semble sensible aux critiques. Hier en début d’après-midi, entouré de ses collaborateurs, le tout nouveau ministre, Dr Andriamanantena Razafiharison, a effectué une visite inopinée au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) qui se trouve juste à quelques pas du bureau du ministère.

Le motif du déplacement ministériel est de s’enquérir de la situation du site que le ministre lui-même qualifie de « patrimoine national ». Créé et ouvert en 1925, il était initialement destiné à conserver des espèces de plantes endémiques de Madagascar. En 1935, il était transformé en parc zoologique et botanique en accueillant des animaux nécessaires aux travaux de recherche scientifique. Des lieux de mémoire existent également à l’intérieur du parc.

Ambatondrazaka - La pluie isole la ville 

Publié le vendredi, 19 janvier 2024

 La population de la Cité de Dame Razaka craint d’être isolée : chaque crue inonde de boue la RN44, à  l’entrée sud, au niveau du village de Manakambola tandis que les mêmes pluies se prennent à former un lac, d’une telle profondeur, à l’entrée  nord.

A l’appel du gouverneur, opérateurs économiques, des membres de coopératives de transport, villageois locaux retrouvèrent la solidarité pour dégager, avec un engin de la Région, les tonnes de boue et de sable de cette rivière de Manakambola, samedi dernier.



La Politique nationale du sport (PNS) est le garant de développement du sport à Madagascar.  Des dizaines de techniciens se sont concertés pour établir la PNS. Elle a déjà été présentée mais il reste son application. En attendant, malgré les efforts  de développement de l'Etat malagasy par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports, les performances et les résultats de chaque discipline ne semblent pas au même niveau.
La réalité, c’est que la performance des athlètes malagasy laisse à désirer dans les échéances internationales.
Les fédérations ne considèrent que les ligues et les sections, et les clubs  sont  souvent délaissés par certaines instances. Les centres d’entraînement et de musculation pullulent dans les grandes villes pourtant, la majorité des matériels ne sont pas aux normes et les coachs ne sont pas qualifiés mais exercent par expérience.
Les anciennes gloires sont souvent oubliées après leur carrière et deviennent un fardeau pour leur famille.
« Les fédérations ne bénéficient pas la même considération aux yeux du ministère de tutelle. La majorité se trouve en difficulté pour la vulgarisation ou pour atteindre le haut niveau. Avec la recrudescence de la délinquance juvénile, l’insécurité s’installe partout dans le pays. Pour la restauration de la sécurité, tout dépend de la mise en place de la PNS et la considération des techniciens qui sortent de l’Académie nationale des sports et de l’Ecole normale supérieure», dénonce Michel Philippe Andriamihaja, technicien du MJS et chef d’unité de formation des animateurs en sport  à l’Académie nationale des sports à Ampefiloha.
Les acteurs du sport se culpabilisent, ne se font plus confiance et se suspectent de corruption notamment au niveau du ministère pour bénéficier des aides financières.
Toutes les structures travaillent indépendamment au lieu de collaborer ensemble. Le ministère, le comité olympique et le paralympique doivent travailler avec interdépendance et non le contraire avec la contribution des collectivités territoriales décentralisées.
Pour la détection des relèves, le MJS doit étroitement collaborer avec le ministère de l’Education nationale (MEN), avec celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES).
Pour le sport pour tous, les collectivités territoriales décentralisées doivent organiser des compétitions au niveau des Communes et Fokontany dans toutes les disciplines sportives que ce soit sur le sable , sur le gazon ou sur la surface dure.
Elias Fanomezantsoa

La une du 19 janvier 2024

Publié le jeudi, 18 janvier 2024

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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