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Tous les « points noirs » où se produisent le plus grand nombre d'attaques sur les routes nationales sont répertoriés. Après les nombreuses plaintes des transporteurs et voyageurs concernant la dégradation avancée des routes nationales et l’insécurité, une délégation issue du ministère des Transports et de la Météorologie, du ministère des Travaux publics, de l'Agence des transports terrestres (ATT), des transporteurs membres des Coopératives de transport routier des voyageurs (CPCTRV) ainsi que la Gendarmerie nationale ont effectué une descente au niveau de la RN 4, jeudi dernier.
Outre la réfection temporaire des nids-de-poule au niveau du PK 70-71, PK 82 à Ankazobe, PK 109 à Ambolotarakely, PK 182 à la descente de Mahatsinjo, PK 220 à Tsarahonenana et PK 365 à Ikalamilotrakely, d’autres mesures ont également été mises à jour afin protéger les citoyens. « Des patrouilles seront mises en place dans les points noirs en matière d’isolement ou de dégradation des chaussées, ainsi que dans les autres zones à risque », indique le ministère du Transport dans un compte-rendu, suite à la descente sur terrain. Pour les véhicules, d’autres mesures ont été prises après quelques remarques dont le détachement des escaliers vers les porte-bagages avant le départ, le remplacement des vitres optiques à l’arrière des véhicules. Ainsi, tous les contacts de la Gendarmerie de la région doivent désormais être affichés dans les véhicules afin de faciliter l’intervention des Forces de l’ordre.
Par ailleurs, le nombre de véhicules prévus rouler en caravane devra être défini avant leur départ. En effet, ce sont les véhicules sortant de la caravane qui sont souvent les cibles des bandits. En ce qui concerne le mauvais état des routes et la prévention des accidents, le ministère des Travaux publics s’est engagé dans la réfection de la RN4 dans le plus bref délai. Ce n'était que le début, mais d’autres descentes seront effectuées dans différentes routes nationales afin d’améliorer ce secteur d’activité.
A part la RN4, la RN7 est la plus réputée en termes de braquage sur les routes nationales. En espace de quelques jours seulement, deux attaques ont eu lieu sur cet axe. Le dernier fait s’est produit dans la nuit du jeudi à vendredi. Un véhicule reliant Ivato et Ambositra a reçu plusieurs tirs. Heureusement, le chauffeur a pu les esquiver et épargner les voyageurs. Aucun blessé ni décès n’a été enregistré.
Anatra R.


La « Vérité » de la semaine

Publié le vendredi, 18 mars 2022


Un nouveau Gouvernement sous la conduite de Ntsay Christian
Composé de trente membres, le quatrième ou cinquième c’est selon, Gouvernement Ntsay a été mis en place le mercredi 16 mars au Palais d’Etat d’Iavoloha. Soit une semaine, jour pour jour, après le moment où le Président Rajoelina annonça sa décision de procéder à un remaniement du Gouvernement et cela après avoir effectué l’évaluation de chaque membre. Rajoelina a bien voulu tracé les grandes lignes d’action du nouveau Gouvernement. A chacun de s’y conformer impérativement !
Cindy Mc Cain au Palais d’Etat d’Iavoloha
L’ambassadrice des Etats-Unis auprès des trois agences des Nations unies pour l’alimentation (FAO, PAM, FIDA), Cindy Mc Cain, a été reçue par le Président Rajoelina au Palais d’Iavoloha et ce pour pouvoir étudier ensemble comment pourra-t-on assister les autorités du pays à relever les défis chroniques des insuffisances alimentaires sous toutes ses formes. Etant victime des intempéries climatiques successives, la Grande île aura fort à faire pour redresser efficacement la situation alimentaire.
Madagasikara inscrit dans la liste de la « zone verte »
Le ministère français des Solidarités et de la Santé, par l’arrêté du 12 mars 2022, communique que Madagasikara figure sur la liste de la « zone verte » identifiant les pays caractérisés par une faible circulation du coronavirus. Les passagers désirant rejoindre la France pourront le faire. Vice-versa, les visiteurs ou touristes choisissant la Grande île ont la possibilité de le faire. Une bonne nouvelle qui embaume le cœur des opérateurs touristiques du pays !
Le parti MMM quitte le Gouvernement
Dans l’attente de la nomination des nouveaux ministres du Gouvernement de Ntsay Christian, le parti MMM de Hajo Andrianainarivelo a brisé le silence en annonçant sa décision de ne pas l’intégrer. Un des grands partis politiques ayant soutenu le Président Andry Rajoelina avant, pendant et après les dernières élections présidentielles, le MMM a précisé tout de même qu’il reste dans le camp présidentiel et n’a pas l’intention de renforcer l’Opposition.
Ndrianaivo


Cela fait presque 60 ans que l’Ordre des experts-comptables et financiers de Madagascar (OECFM) officie sur tout le territoire national. Pourtant, malgré cette longévité, le métier d’expert-comptable est hélas très peu connu à Madagascar malgré le fait que ces experts soient indispensables dans chaque facette de la société, que ce soit sur le plan juridique, financier, social ou même organisationnel. Un constat exposé par Andriamisa Ravelomanana, président de l’OECFM, à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment de 16 nouveaux diplômés en expertise-comptable et financière de Madagascar, hier au Tribunal d’Anosy. « Nous comptons un peu moins de 200 experts en exercice à travers tout le pays. Cependant, comme la grande majorité des activités économiques de la Grande île se concentre dans la Capitale, le plus grand nombre d’experts exercent ainsi à Antananarivo et ses environs. Il existe bien évidemment des experts-comptables dans les autres grandes villes du pays, mais la répartition est plus qu’inégale en termes de couverture », explique le président de l’Ordre des experts-comptables.
Les 16 nouveaux experts-comptables et financiers viennent ainsi renforcer la visibilité d’un Ordre regroupant désormais 163 professionnels incontournables pour l’économie et la société. Ces accompagnateurs sont indispensables pour une gestion plus professionnelle, tant pour les lanceurs de projet d’entreprise que les investisseurs. « A l’instar des médecins, les experts- comptables et financiers sont les garants de la santé financière des entreprises et des entités en matière de qualité de l’information financière à travers des missions qui leur sont exclusives comme l’audit légal, la certification des comptes, l’externalisation comptable, mais également des missions de conseil dans les domaines juridique, fiscal, social, de la gestion et du système d’information », rappelle le président aux nouveaux experts.
Par ailleurs, un expert-comptable est en mesure de prodiguer des conseils à chaque étape de la vie d’une entreprise, tant au niveau de l’entreprise elle-même qu’à son dirigeant. On parle d’ailleurs de devoir de conseil. Il saura optimiser chacune des situations dans de nombreux domaines fiscal, social et juridique notamment. Lors de la création d’entreprise, par exemple, l’expert-comptable pourra accompagner son client dans le choix de la structure la plus appropriée à sa situation. D’ailleurs, le recours à cet expert libère tout chef d’entreprise d’une partie des soucis liés à la gestion administrative et comptable. Il exonère également le dirigeant d’une partie de sa responsabilité en cas de faute, d’anomalie ou d’erreur. Dans ce dernier cas, l’entreprise sera couverte par l’assurance responsabilité civile professionnelle de l’expert-comptable, lorsque la faute lui est imputable. Afin de devenir expert-comptable à Madagascar, il faut passer par un chemin bien défini. L’Ordre des experts-comptables et financiers de Madagascar, depuis ses cinquante-sept années d’existence, se fixe comme objectif de combler le manque d’effectif des experts-comptables à Madagascar et gère la procédure d’adhésion.
Hary Rakoto


La circulation et port d’armes illégal sont bien d’actualité. Les faits survenus dans deux endroits au cœur de la Capitale, la seule nuit de jeudi dernier, et où des suspects ont été arrêtés par la Police, le confirment. A commencer par le cas de cet inconnu qui est tombé dans le filet des hommes de la Compagnie urbaine d’intervention (CUI 3), du commissariat de Tsaralalàna, à Analakely. Vers minuit donc, l’arrestation du suspect portant, sans autorisation, un revolver sur lui découlait d’une ronde nocturne effectuée par des agents de ladite Compagnie de police, patrouille dont la mission était de vérifier la fermeture, sinon contraindre des bars d’Analakely et ses environs à fermer.
C’était dans ces circonstances que cette patrouille a repéré l’homme dont le geste et comportement ont éveillé immédiatement les soupçons des policiers. Car en voyant ces derniers rappliquer, ledit suspect est allé se réfugier, sinon se cacher rapidement derrière les Arcades à Analakely. Ce qui n’a pas empêché les Forces de sécurité de l’interpeller, et surtout le soumettre à un contrôle d’identité. Effectivement, la fouille sur le concerné s’avérait fructueuse : l’homme avait alors ce revolver ainsi que 8 munitions sur lui. Toutefois, il n’a aucun permis pour le faire. “Lorsque nous l’avions interrogé sur ce point, le suspect a déclaré que l’arme en question appartiendrait plutôt à son frère qui se trouve actuellement à l’étranger”, commente une source policière. Actuellement encore, il serait toujours placé en garde à vue au commissariat central de Tsaralalàna.
Triple montée
Autre temps, autre mœurs ! Parallèlement à ce qui venait de se passer à Analakely, des fins limiers du commissariat du 3e Arrondissement ont également procédé au même type de coup de filet, dans le cadre de leur opération “coup de poing”, devenue en quelque sorte une tradition chez eux. Cette fois-ci, la scène s’est déroulée au rond-point d’Antanimena à 3h du matin. A cet endroit, les policiers en faction à ce check-point y ont alors immobilisé une moto. Sur celle-ci, trois personnes. Outre le pilote, il y avait deux femmes.
Pour la Police, cette pratique constituait déjà une infraction au code de la route, et ces personnes concernées méritaient alors d’être sanctionnées. Or, en procédant à un contrôle plus poussé, lequel fut associé à une fouille sur la moto, les agents de Police y découvrent une arme à feu ainsi que quatre cartouches, sans parler enfin d’un couteau. Puisque le motocycliste n’avait aucune autorisation à les porter sur lui, la Police l’a immédiatement arrêté, en même temps que les deux inconnues, histoire de les soumettre à une enquête.
Durant son audition, le motocycliste aurait expliqué que ces armes lui appartenaient. Et qu’il aurait rencontré les deux femmes dans un bar, et les a ensuite emmenées en moto pour les ramener chez elles. L’enquête sur ces affaires se poursuit.
Franck R.


Pas de temps pour se reposer. Après avoir disputé la Coupe d’Afrique de slam poésie qui s’est déroulée à Addis-Abeba (Ethiopie) du 16 au 19 février dernier, la slameuse Louis’Z Fasa, de son vrai nom Fasa Louise Aurélie s’échauffe déjà en vue d’un autre grand concours. En effet, la slameuse malagasy se prépare déjà à la deuxième Coupe du monde de slam poésie. Cette nouvelle compétition se tiendra à Bruxelles (Belgique) en septembre prochain.
A noter que notre challenger a brillé lors de la Coupe d’Afrique de Slam poésie 2021 qui s’est tenue en Ethiopie. A l’issue d’une longue et dure bataille de jeu de mots, et grâce à son talent et sa brillance, notre représentante est sortie troisième de cette compétition. Le Guinéen Elhadji Oumar Baldé a été le vainqueur de cette deuxième édition de la Coupe d’Afrique. La deuxième place a été attribuée à l’île Maurice. Un résultat que les Malagasy ont jugé excellent après avoir constaté le niveau des concurrents durant les épreuves. Un peuple qui est resté fier de sa candidate qui a su démontrer à toute la Nation son talent, même au niveau international.
Notre championne Aurélie a vu le jour à Toamasina en 1998. Elle est atteinte du virus du slam à l’âge de 15 ans. Après sa participation au Festival de slam national, elle est devenue lauréate de Madagascar en 2020. Sans oublier qu’elle a déjà été la championne lors du Festival de slam national en 2021, et cela après trois participations. Des parcours étonnants à la suite desquels elle a été sélectionnée pour participer à ce concours international. Ainsi, Louis’Z Fasa ne cesse d’impressionner et de prouver à tous les adeptes du slam que chacun, fille ou garçon, pourrait réussir dans ce domaine, et que tout le monde se trouve sur la même ligne de départ. Bref, cette candidate est la preuve que le slam est toujours vivant. Le grand rendez-vous des poètes du monde entier sera donc à Bruxelles. Bon nombre de slameurs vont oraliser  leur poésie devant un public venu de différents pays.
Sitraka Rakotobe



On pourrait croire à une mauvaise blague, mais non. 24h après la mutation de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports à son poste initial, la fédération de sport boules malagasy, dirigée par son président Amir Andrialemirovason, hier après-midi, à Andraharo, accompagné des deux membres fédéraux, affirme que tous les impayés liés au déplacement en Espagne sont désormais réglés et la somme a déjà été virée au président de la Fédération internationale de pétanque et jeu provençal (FIPJ).
Durant cette rencontre avec les médias, les dirigeants ont aussi souligné que les impayés ont été réglés dans sa totalité par l’Etat malagasy représenté par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Des négociations sont en cours avec la FIPJ pour la levée de sanction de Madagascar qui est privé de participation à toutes les compétitions internationales et aux Jeux des îles de l’océan Indien.
Notons que c’est la deuxième fois après les mondiaux juniors et dames à Kaihua , Chine en 2014 que le même cas d’hébergement impayé se répète. Et c’était Claude Azema qui a réglé personnellement l’ardoise de la délégation malagasy.

En ce qui concerne le communiqué paru dans le site de la FIPJ indiquant que seul l’hébergement du ministre de l’époque, Hawel Mamodali et son directeur général de sport, Rosa Rakotozafy, était bizarrement payé mais pas les joueurs, Amir Andrialemirovason a précisé qu’il n’y a qu’une seule facture qui règle toutes les ardoises de la délégation malagasy .

Il a aussi avancé que Madagascar s’est déjà engagé aux mondiaux de Danemark prévus au mois de mai et que le sponsor de la FSBM a promis de régler toutes les dépenses de la délégation. D'après la lettre de la fédération internationale, cette sanction s'applique jusqu'à la régularisation de la situation.
E.F.
 


Une délégation de la Banque mondiale visite depuis mercredi les chantiers sur la route nationale 44 (Moramanga-Vohidiala Gara) pour y constater de visu l’état d’évolution de la reconstruction de la route du riz. Le secrétaire général du ministère des Travaux publics accompagné du directeur général des Travaux publics est aussi en déplacement dans l’Alaotra-Mangoro. Sans le ministre des Travaux publics pour la journée de mercredi pour une raison évidente liée à la recomposition de l’équipe gouvernementale présentée au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Mercredi, l’équipe de la Banque et celle du ministère ont inspecté les travaux réalisés le long du lot 1 de la RN44 de Marovoay Gara à Amboasary Gara (40 km). Le bitumage à proprement parler y est à quelques jours de sa fin. Il n’y reste plus qu’environ un kilomètre et demi à couvrir. L’épandage du bitume sur les derniers mètres de cette portion pourrait intervenir vendredi ou samedi prochain si les conditions météorologiques et techniques le permettront.
Pour le lot 1, la fin du bitumage est programmée pour le 25 mars prochain. La matérialisation des voies, l’installation des signalisations, l’aménagement des emprises routières ainsi que la restauration des sites utilisés durant l’exécution du chantier se poursuivront après. Il en sera de même de la réhabilitation des pistes rurales des deux Communes desservies par le lot 1 à savoir Morarano Gara et Amboasary Gara. Elles ont chacune droit à des dizaines de kilomètres de pistes à retoucher par l’entreprise chinoise CGC, l’adjudicataire du marché.
Une place de choix
Après la visite sur le lot, les délégations ont mis le cap sur la ville d’Ambatondrazaka, d’où elles tiennent un atelier de travail avec les responsables régionaux avant de mouiller la chemise sur le terrain. La visite sur le lot 2 (Amboasary Gara-Vohidiala Gara, 73 km) est prévue pour jeudi. La réalisation des travaux sur cette section avance plutôt bien malgré les arrêts temporaires occasionnés par les fréquents passages cycloniques depuis janvier.
La Banque mondiale finance la reconstruction de la route du riz dans le cadre du Projet d’appui à la connectivité des transports (PACT). Le lancement officiel du chantier sur le lot 1 a eu lieu à Morarano Gara le 15 octobre 2019 pour une durée de 18 mois. Cette durée a été prolongée de 11 mois suite à la prise en considération des paramètres dépendant des conditions climatiques notamment. Pour le lot 2, le chantier est prévu aboutir courant 2023.
Les autorités gouvernementales tiennent beaucoup à la reconstruction de la RN44. A entendre la lecture de la version actualisée de la Politique générale de l’Etat lors de la présentation de l’équipe gouvernementale retouchée, ce projet occupe une place de choix dans les priorités d’Iavoloha. Sa mise en œuvre est même inscrite à la liste des projets présidentiels.
M.R.

La une du 18 mars 2022

Publié le jeudi, 17 mars 2022



Ambatovy, QMM ou Base Toliara ! Le Premier ministre, Christian Ntsay s’est montré ferme à l’endroit des sociétés minières qui exploitent le sous-sol malagasy. « L’on ne peut accepter ce qui se passe au niveau de QMM, au niveau d’Ambatovy ou encore ce qui se trame au niveau de la Base Toliara », a déclaré le Chef du Gouvernement en marge de la cérémonie de passation de service avec le nouveau ministre des Mines, Rakotomalala Herindrainy Olivier, hier au Palais de Mahazoarivo. Il a souligné que ces projets miniers devraient normalement avoir des retombées positives sur le domaine social et économique du pays. Cette déclaration du patron de la Primature pourrait également avoir un lien avec les dernières actualités liées au cas de pollution qui sont imputées à la société QMM à Taolagnaro.
Rappelons que la semaine dernière, plusieurs sources d’information à Taolagnaro avaient notamment fait part des cas de pollution d’eau aux alentours des sites d’exploitation de QMM. Les habitants des Communes riveraines ont également relaté la dégradation progressive de l’environnement. Des informations confortées par un communiqué publié par Transparency International qui interpelle sur des potentielles contaminations des sources et cours d’eau, à cause des fuites d’eaux usées identifiées par les villageois. Les mêmes informations ont fait part, avec images à l’appui, de la présence de poissons morts qui flottaient sur les eaux. Des preuves qui montrent bel et bien la pollution des eaux en question et ce malgré la tentative de justification de la société incriminée.

Un nouveau Code minier s’impose
 
Le locataire de Mahazoarivo a reconnu que certes, Madagascar a besoin des investissements issus des sociétés minières. En revanche, cela ne doit pas se faire au péril des populations locales qui sont directement touchées par ces projets d’exploitation. « Aucune pression, venant de qui que ce soit, ne peut être tolérée », a annoncé le Premier ministre.
Le Chef du Gouvernement a également insisté sur la nécessité voire l’obligation de finaliser le nouveau Code minier et qui constitue la condition sine qua non pour la délivrance de nouveaux permis miniers. Parmi les points importants qui pourraient être sujets à révision dans ce fameux Code figurent les redevances minières qui nécessitent une révision. « Nous avons besoin d’un Code minier qui ne profitera pas uniquement à une minorité. Le texte actuel n’est nullement favorable à une avancée du pays », déclare le patron de Mahazoarivo qui a particulièrement mis l’accent sur le fait que toutes les exploitations et exportations de nos ressources minières doivent profiter à l’ensemble de la population. Un nouveau Code minier serait donc synonyme d’un nouveau souffle au secteur minier à Madagascar. 

La Rédaction



Vers le début de l’après-midi mercredi dernier, une berline Vw Golf rouge a fauché deux petits garçons d’une fratrie en train de traverser un passage protégé sur une portion de voie à Tsarasaotra. Nathan (9ans) a succombé des suites de ses blessures tandis que Rudis (7 ans), le cadet, s’en sortait avec une fracture à la cuisse. De son côté, le conducteur de la Golf a pris immédiatement la fuite et il reste introuvable, du moins jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes. Hier, l’ultimatum que lui a donné le père des victimes pour se rendre et son souhait afin de le rencontrer, aurait expiré depuis. “Si vous m’écoutez en ce moment, je veux que vous venez me voir immédiatement à l’HJRA, et je vous donne un ultimatum jusqu’à aujourd’hui (Ndlr, hier) pour vous montrer. A votre place, je viendrai rapidement. Je ne veux aucun sou de votre part, ni chercher à vous régler un compte ! C’est ce que je veux, c’est votre excuse. Imaginez-vous la conséquence de votre acte sur ces petits orphelins de mère, qui nous a quittés, il y a trois mois de cela. Donc, ne compliquez pas les choses, cher monsieur, et il vaut mieux que ce ne soit pas la Police qui va vous chercher”, déclare sans ambages le chef de famille, la voix étranglée par l’émotion.
Le jour du drame, les deux petits membres de la fratrie traversent tranquillement le passage pour piéton lorsque la Golf arrive en trombe pour les renverser. “Nathan a déjà réussi à regagner l’autre côté ou presque lorsque la voiture l’a renversé à mort et percuté Rudis. Ce dernier affirme s’être bien remémoré de cette Golf rouge, qui a repris aussitôt sa route”, renchérit notre interlocuteur.

Visiblement, le papa des deux enfants victimes était sorti de ses gonds lors d’une rencontre avec les médias locaux à l’HJRA Ampefiloha. C’est là que le corps de Nathan devrait être autopsié et où Rudis, le survivant, venait de sortir du bloc opératoire à la suite d’une intervention chirurgicale et son nécessaire hospitalisation. De son côté, la Brigade des accidents ou BAC de la Police de Tsaralalàna affirme que les recherches se poursuivent encore pour tenter de retrouver les traces de cette berline en fuite, et son conducteur avec. “Nous sommes en train d’effectuer toutes les procédures ainsi que toutes les réquisitions nécessaires à ce dessein”, commente une source auprès de ce service de Police. En attendant, des bribes d’information glanées auprès de certaines sources avancent que les enquêteurs ont déjà une piste dans leur investigation. Mais attendons de voir.
Franck R.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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