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Editorial

Editorial (80)

Modèle de gouvernance !

Publié le jeudi, 02 avril 2020 Écrit par

En vue de pallier le choc frontal du confinement, la mesure de prévention par excellence afin d’endiguer la propagation du coronavirus, l’Etat promet un Plan d’urgence social. Destiné à soutenir les populations vulnérables dont les activités professionnelles sont directement touchées, le Plan d’urgence social consiste à distribuer quotidiennement des vivres. Il prévoit aussi à mettre à la disposition des personnes concernées des allocations financières mensuelles.
Sur le plateau de la Télévision nationale (TVM), le Président Rajoelina a délimité les catégories professionnelles pouvant bénéficier des aides d’urgence. Il s’agit des chauffeurs de taxi, de taxi-be, des receveurs, des lavandières, des crieurs de journaux, des marchands de rue, des travailleuses du sexe. Les personnes âgées auront de même leur part. D’autres, à l’image des chargés de cours dans les écoles privées qui sont payés à l’heure, réclament également le « privilège » à pouvoir jouir du Plan d’urgence social. L’Etat envisage aussi de suspendre les paiements des factures de la JIRAMA durant la période de confinement. Des études sont en cours afin de pouvoir échelonner sur plusieurs mois les dits paiements. De même, les échéances de remboursement des prêts bancaires.
Une avalanche de questionnements tombe à pic à travers des réseaux sociaux, dans les débats en petit groupe dans les quartiers : d’où vient-il l’argent ? Qui sont les Bons Samaritains ou les sponsors  de ce Plan d’urgence social? Y a-t-il des engagements « en retour » au profit de ceux qui ont déboursé ? Si c’est le cas, qui va payer ? Etc.
Le Chef de l’Etat, sentant le vent venir, devance les esprits tordus. Il annonçait le déblocage d’une somme de 10 milliards d’ariary via le canal du Fonds d’intervention pour le développement (FID) grâce à la contribution de la Banque mondiale et ce pour subvenir aux actions sociales urgentes dans le cadre  du Plan d’urgence social. Il n’est pas à écarter, s’il le faudra, la contribution directe de l’Etat. L’essentiel à noter revient du fait de la gestion saine de l’argent du peuple (Volam-bahoaka). En effet, on pourra très bien faire quelque chose d’aussi importante à partir de l’argent public en faveur des populations vulnérables du moment que la bonne gouvernance prédomine. Avec le peu que l’on dispose et dans un cadre de gestion à bon escient, on arrive à sauver des vies humaines.
En fait, Rajaonarimampianina n’avait pas eu tellement tort quand il rétorquait, de façon arrogante, à ceux qui disent que les Malagasy sont très pauvres en ces termes « montrez-moi cette misère ! » Car, en réalité, il savait que l’Etat possède quand même dans la caisse publique une certaine quantité en numéraire. Seulement, cet argent est « dévié » quelque part vers d’autres usages et le peuple meurt de faim. De tout cela, rien ne nous étonne si les tenants du régime HVM ainsi que leurs proches immédiats s’enrichissent démesurément ou honteusement.
La bonne gouvernance de la caisse publique permettra aux grands responsables d’Etat d’économiser efficacement les deniers publics et offrira une opportunité effective à améliorer les conditions de vie de la population.
En un an et plus de direction des affaires nationales, les hommes et les femmes de l’IEM,  sous la houlette éclairée de Rajoelina Andry Nirina, ont fait montre d’un modèle de gouvernance.
Ndrianaivo

Main dans la main

Publié le mercredi, 01 avril 2020 Écrit par

Nos Ancêtres, les Ntaolo, excellaient dans l'art de l'union. Ensemble, ils avaient pu réaliser d'énormes succès. Ils osèrent défier les obstacles à même les plus ardus. Les adages populaires qui traversent le temps comme « Ny mita-be tsy lanin'ny mamba » ou « akanga maro tsy vakin'amboa », successivement « A ceux qui traversent ensemble la rivière, les crocodiles ne pourront pas les dévorer », « les pintades, en nombre, auront le dessus face aux chiens errants », témoignent leur profond sentiment d'interdépendance. Chez les Ntaolo, la solidarité s'érige en seconde nature.

 

La culture du respect

Publié le mardi, 31 mars 2020 Écrit par

« La peur du gendarme est le début de la sagesse ! » Un adage populaire plagiant un proverbe judéo-chrétien « La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse » Proverbe 9 : 10. Dans tous les cas de figure, la peur ou la crainte peut bien être le chemin qui conduit vers la « sagesse ». Peur de la mort, des sanctions, de la maladie (des infections virales ou microbiennes) …
COVID-19 progresse. Il se propage à une vitesse ahurissante sur la surface de la terre. Plus de la moitié des pays du monde, dont Madagasikara, sont contaminés et selon les dernières statistiques, plus de trois milliards des habitants de la planète ont été testés  positifs du coronavirus. Contradiction constatée, les pays les plus avancés, tous les domaines confondus, sont les plus atteints (Italie, France, Espagne, USA, Nigéria, RSA,  Japon, Corée du Sud, etc.)
D’après les experts en la matière, d’ici ou ailleurs, COVID-19 malgré sa dangerosité est une maladie parfaitement guérissable. Il suffit de respecter strictement les consignes données, entre autres, confinement total, se laver régulièrement les mains avec du savon, garder la distanciation de 1 m, boire de la tisane chaude au citron, appliquer les masques à bouche, etc. Des mesures préventives qui s’avèrent efficaces pour endiguer la propagation de la pandémie. En cas d’apparition des symptômes sérieux du COVID-19, il faudra consulter, sans tarder un médecin, ou immédiatement rejoindre et se faire diagnostiquer auprès d’un centre hospitalier tout proche.
Seulement et malheureusement, COVID-19 prend de l’ampleur à cause surtout de l’indifférence, au début de la contamination,  des populations concernées. La culture de l’insubordination ou la désobéissance prend le dessus. Les pays ayant la démocratie comme fondement du pouvoir sont les plus exposés. La liberté de penser, d’expression et le refus de tout ordre à imposer quoi que ce soit, tous de forme de dictature, émanent de l’esprit de liberté. En France, « Mai 68 » bouscule l’ordre établi. « Il est interdit d’interdire » scandaient les jeunes sur les pavés de Paris. La désobéissance civile,  prônée par les manifestants donnait du fil à retordre aux tenants du pouvoir. Cinquante ans après, l’esprit reste. Le Gouvernement de Macron a eu fort à faire pour imposer le confinement. D’où la propagation rapide du coronavirus.
Le mouvement des étudiants de Mai 68 s’exportait. Madagasikara, parmi les pays affectés, recevait en pleine figure les ondes de choc. En effet, quatre ans après, les étudiants de médecine de Befelatanana, suivis par d’autres facultés et des établissements scolaires descendirent dans la rue pour réclamer des changements radicaux tout en criant à la désobéissance civile. Et l’esprit de révolte dénonçant toute dérive dictatoriale prend ses quartiers. Mal encadré, l’état d’esprit perdure et favorise l’anarchie.
A l’apparition au pays de ce virus controversé, un intrus gênant, le régime de Rajoelina affronte la résistance d’une bonne partie de la population qui brave carrément les mesures de prévention dont entre autres, le confinement ou encore le couvre-feu.
L’anarchie qui règne dans le pays surtout à Tanà n’a plus droit de cité. Il faut inculquer aux gens, par la force s’il le faut, l’esprit de la discipline mieux encore la culture du respect. Le pays en a vraiment et réellement besoin  en ce moment précis.
Ndrianaivo

Chaîne de prière

Publié le lundi, 30 mars 2020 Écrit par

Et le bilan s'alourdit. Du jour au lendemain, le nombre de personnes contaminées part à la hausse. Covid-19 commence à infester des individus qui ne font pas partie directement des passagers de retour au pays du mardi au vendredi. La contamination se fait par le seul fait des contacts. Inutile de s'attarder, d'abord, sur le nombre exact des contaminés dans la mesure où le sinistre « score » évolue rapidement. En tout cas, le pays entre dans une phase plus compliquée de la lutte contre la pandémie.

 

A la maison !

Publié le vendredi, 27 mars 2020 Écrit par

La Terre tourne. Le soleil, fidèle à son poste, apparait à l’est et brille le matin. Et la vie continue !
Il y a une semaine exactement, le Chef de l’Etat annonçait l’existence de trois cas de contamination du Covid-19. Désormais Madagasikara est tâché de rouge. Sans frapper à la porte, coronavirus débarque avec fracas. Du coup, la terre semble s’arrêter de tourner et la vie de son train-train quotidien. Pris de court, on s’affole. Au marché, les citrons, les oignons, les « kininina fotsy », les « ravintsara », le riz « vary mena » ou le « makalioka » s’arrachent comme des petits pains. Les stations d’essence débordées et les officines de pharmacie prises d’assaut ! En un temps record, les masques à bouche disparaissent. Dans les grandes surfaces, les rayons des produits de première nécessité quotidienne sont vidés. C’est l’affolement total sinon la panique générale en particulier, au niveau d’une certaine frange de la population. A la maison, dans les rues, au marché, partout ailleurs, on n’en parle que du coronavirus. Certains le prennent au sérieux, d’autres en dérision !
Les autorités tentent de rassurer et de calmer les esprits mais en vain. Les réseaux sociaux s’emballent et déversent des « informations » souvent farfelues. Dans la plupart des cas, ces informations ont été montées de toutes pièces pour créer des tensions et surtout pour pouvoir accuser davantage les autorités publiques notamment le Président Rajoelina d’être à l’origine du mal.
L’Etat annonce un train de mesures drastiques, et ce, afin de maîtriser le plus rapidement la propagation de ce virus … de la mort. Mais, il semble qu’une certaine catégorie de la population, le « Vahoaka tsy mandady harona », ait la tête ailleurs. Elle ne prend pas au sérieux la dangerosité de ce virus. Parfois, on se trompe et pense tout bas que « ça n’arrive qu’aux autres » !
Il a fallu que le Président de la République en personne crève l’écran de la Télévision nationale et ébranle les antennes de la Radio nationale tous les soirs à 20 heures pour qu’on commence à s’en rendre compte. Rajoelina tente sans relâche de convaincre « Monsieur Tout le Monde » sur la nécessité vitale de respecter, à la lettre, les consignes données, en particulier le confinement. Certes, ce n’est pas évident d’imposer aux gens à rester chez soi notamment ceux qui doivent se débrouiller « au jour le jour » pour trouver de quoi à manger. Or, la grande partie de la population se trouve dans cette catégorie sociale.  C’est ici que le bât blesse ! De toute façon, avec ce confinement imposé et renforcé, la vie semble vraiment s’arrêter.
Dans le monde, alors que le bilan s’alourdit au fil des jours, la propagation menace dangereusement. Selon les dernières informations, trois milliards de personnes sont contaminées à travers le monde. Ainsi, Covid-19 fait des ravages. Italie, Espagne et la France sont les plus touchés en Europe. Dans le Nouveau Monde, aux Amériques, les Etats-Unis dont New-York enregistrent le maximum de victimes.
Et l’horloge de la Terre paraît stopper, le temps de se débarrasser de ce vilain virus. Mais la Terre tourne toujours. Ainsi va le monde. Et la vie continue … à la maison !

Confinons !

Publié le mercredi, 25 mars 2020 Écrit par

Le pays part en guerre. Les Malagasy vont ensemble au front pour combattre un ennemi invisible portant le nom de « coronavirus », baptisé mondialement par l’OMS sous l’appellation Covid-19. Une banale épidémie apparaissant en Chine mais se répand très vite à travers le monde dont Madagasikara et se mue en « pandémie ». Elle gagne l’Europe qui devient en  temps record l’épicentre où des pays comme l’Italie, la France et l’Espagne en sont des foyers majeurs. Les pertes en vie humaine et les personnes contaminées se comptent par milliers. Madagasikara n’est pour le moment qu’au stade 1 de l’évolution de la maladie.
Le confinement est le moyen par excellence sinon l’arme redoutable pour combattre la propagation du coronavirus. L’effet positif du confinement s’est avéré efficace et vérifié dans plusieurs pays dont la Chine, pays de départ du Covid-19.
Les autorités malagasy, dès l’apparition des contaminations, n’ont pas hésité d’appliquer cette mesure de fer, le confinement, afin de limiter la propagation. Une prévention et une anticipation  auxquelles les dirigeants ne peuvent pas éluder malgré les contraintes qu’elles imposent aux gens. Les autorités sous la direction de Rajoelina Andry assument leurs responsabilités et prennent toutes les mesures d’accompagnement qui s’imposent.
Les habitants d’Antananarivo et de Toamasina sont en confinement, consignés de rester chez soi. Seule une personne par famille ou par foyer est autorisée à sortir une fois, de préférence, pour le besoin du marché quotidien ou pour d’autres motifs inévitables (raison de maladie ou de travail). Ceci est un ordre ! Il n’y a aucune alternative. Pas d’état d’âme ni de fantasmes encore moins de vagues inutiles ! Tout le monde reste à la maison du moins à Tanà et à Toamasina.
Le Président Rajoelina, à travers ses interventions tous les soirs en direct des chaînes nationales, RNM et RTM, reconnait les impacts négatifs de cette disposition incontournable sur le quotidien des gens, en particulier ceux qui dépendent d’une vie de subsistance. Or, la grande majorité des masses populaires vivent au « jour le jour » (ny ho hanina anio tadiavina anio). Ainsi, le confinement obligatoire risquant de durer quelque semaines ou plus influe difficilement sur la vie quotidienne de la majorité des gens.
En tant que personne responsable et conscient de la tourmente de son peuple, Rajoelina prévoit des « mesures d’urgence sociales ». Le Centre de commandement opérationnel sous la direction effective du Premier ministre cogite dans la pratique sur les détails de mise en œuvre des directives du Chef de l’Etat. Notons que Andry Rajoelina en personne supervise les opérations et le Gouvernement et des élus (députés) assurent l’exécution sur terrain. C’est lui en personne qui se charge de la lourde voire délicate tâche de la Communication. Rajoelina ne laisse pas aux seconds couteaux le soin de transmettre aux concitoyens les informations utiles.
Des compensations financières sont prévues au profit des personnes dont les activités se voient être perturbées par le confinement obligatoire. Les « Tsena Mora » seront également mobilisés.
A nous tous d’obéir, encore une fois, sans état d’âme ni fantasmes ni vagues. « Je ne sors pas pour me protéger et pour sauver la vie des autres ». Une devise simple mais très efficace, une question de vie ou de mort ! « Aina ity hoy Rainimanonja ! » Alors, confinons.


Epreuve nationale

Publié le mardi, 24 mars 2020 Écrit par

Le pays traverse une passe difficile. Une zone de turbulence ou un séisme d'une magnitude troublante où personne n'est en mesure d'anticiper la fin. Le coronavirus frappe à la porte et se fait « inviter ». Madagasikara, malgré lui, « abrite » comme tant d'autres l'intrus qu'il faudra s'en débarrasser. Le plus tôt sera le mieux. C'est un test de grandeur nature pour tout le monde, dirigeants et administrés. C'est une épreuve nationale où l'on se prépare au pire.

 

Discipline et solidarité

Publié le lundi, 23 mars 2020 Écrit par

Le bilan s’alourdit. A la date du dimanche 22 mars, neuf autres personnes testées positives du Covid-19 viennent rajouter la liste. En tout donc, à la date du 22 mars, Madagasikara compte douze contaminés suivant des traitements de choc à Andohatapenaka. Le Chef de l’Etat qui annonçait la… « nouvelle », commande directement les « opérations ». Un Centre de commandement des opérations (CCO) veillera au grain à toutes les dispositions.
Rajoelina Andry ne transige pas et exige qu’on respecte scrupuleusement les consignes données. Dans son intervention sur les antennes de la télévision nationale, dans la soirée du dimanche, il préconise la discipline de fer et appelle à la solidarité nationale.
Sans état d’âme, il faut respecter minutieusement et scrupuleusement les mesures annoncées. L’heure n’est plus à la tendance maladive d’accuser les « autres ». Chaque citoyen est responsable, à son niveau, pour stopper par tous les moyens la propagation rapide de l’épidémie. Le Président estime qu’il nous faut quinze jours, au maximum, pour maîtriser l’expansion du coronavirus à condition que toutes les consignes largement diffusées soient respectées à la lettre. La négligence ou l’indiscipline d’un citoyen lambda, de son attitude inconsciente, peut entrainer un préjudice grave pour l’avenir immédiat de la communauté, sinon même pour la Nation.
A Antananarivo, vu sa situation de carrefour national et en tant que Capitale, l’Etat prévoit des mesures spécifiques et draconiennes. Parmi ces dispositions, valables à Toamasina également, le confinement général se trouve en première ligne. Il s’impose à tous les habitants de la ville des mille et ceux du Grand port. Le trafic des transports en commun suspendu, les services publics autres que ceux des postes sanitaires et sécuritaires fermés. Personne ne doit plus sortir de chez eux, sauf pour des motifs formellement justifiés. Dans une famille, seule une personne en est autorisée et cela pour le besoin, par exemple, d’achat au marché. Le reste, confiné à la maison. En tout, il faut limiter drastiquement tout contact avec l’extérieur. C’est dur et difficile à vivre et aussi à respecter, mais la vie de tous en dépend.
La solidarité est de rigueur. Le moment arrive où tous les Malagasy doivent se sentir solidaires pour l’intérêt général de tous. Il convient de nous rappeler la sagesse de nos ancêtres, dans le cadre de l’inusable « Fihavanana », de se donner la main pour affronter ensemble tout obstacle. Le combat contre le coronavirus n’est pas l’affaire de Rajoelina uniquement ni de son Gouvernement seulement, c’est l’affaire de tous ! Tout le monde doit s’impliquer à lutter contre cette pandémie. Bref, tout le monde doit se sentir responsable de tout le monde. Et si chacun s’y met sérieusement de son côté, dans son jardin, Covid-19 sera battu à plate couture dans les meilleurs délais. Le moment où jamais est venu à nous tous, les Malagasy sans distinction, de s’unir autour de notre Président et d’aller de l’avant en ordre de marche dans une même direction pour enfin batailler fortement comme un seul homme contre ce « vilain » virus. Certes, on a affaire à un ennemi invisible mais l’union fait la force et on le battra ensemble.
Dans le cadre d’une situation d’exception, l’« état d’urgence sanitaire » est déclaré. Discipline et solidarité sont les deux mots-clés de la victoire !
Ndrianaivo


Prudents et calmes

Publié le dimanche, 22 mars 2020 Écrit par

Soyons prudents et restons calmes ! Madagasikara fait partie désormais des pays touchés par le coronavirus dit Covid-19. Le Président de la République Rajoelina Andry en personne annonçait dans la soirée du vendredi 20 mars 2020, à l'issue d'une déclaration officielle par le canal de la TVM, la chaine nationale publique que trois concitoyennes en provenance de France ont été testées positives du coronavirus par l'IPM (Institut Pasteur de Madagascar). Et donc, Madagasikara fait désormais partie (au 21 mars 2020) des 163 pays sur 198 dans le monde autrement parmi les 32 sur les 54 Etats d'Afrique. Malheureusement, le bilan évolue au fil des jours.

 

Menace planétaire !

Publié le vendredi, 20 mars 2020 Écrit par

La Terre « tremble » ! En effervescence, la Planète fait face à une maladie provoquée par le SARS-CoV-2, baptisée « COVID-19 » par l’OMS. Au départ, il s’agit d’un vulgaire virus apparu dans une ville de province quelconque en Chine, à Wuhan, en novembre-décembre 2019. Mais très vite il atteint le stade d’épidémie et affecte le pays-continent. Insaisissable, elle évolue rapidement au stade de pandémie et menace notre Planète Terre.
En fait, le 11 mars 2020, l’OMS déclare que l’épidémie de COVID-19 devient pandémie. De source « Wikipédia », en date du 20 mars, selon l’OMS, le dernier bilan mondial fait état de 245 000 cas confirmés dont 88 000 guéris et 10 000 décès. Au moins 178 pays sont touchés avec des foyers majeurs en Chine, en Italie, en Iran, en Espagne, en Allemagne, aux USA et en France. L’Europe devient l’épicentre de coronavirus. Des hauts dirigeants de Gouvernement et des célébrités du monde artistique sont également contaminés. A cette vitesse de contamination, le monde entier risquera de se trouver sous la coupe de cette terrible pandémie.
Des mesures communautaires inédites et jamais appliquées durant les cent dernières années à même au moment des deux Grandes Guerres font leur apparition dans beaucoup de pays. Le confinement ou l’isolement total se présente comme une disposition plus efficace. Les pays comme la Chine, l’Italie et la France décrètent des mesures de confinement à l’échelle nationale. A une situation inédite, des mesures inédites ! Les rues de Paris ou de Rome sont vides. Aucun mouvement d’hommes. Toutes les sorties, en dehors de la maison, sont dûment autorisées. En France, le confinement va durer, dans un premier temps de quinze jours. Mais le président français n’écarte pas l’hypothèse de le prolonger jusqu’à un mois et demi. A trois jours  seulement de confinement, des citoyens français râlent déjà. C’est dur, dur ! Sans parler des retombées négatives, le monde subit de plein fouet l’inévitable crise.
Et Madagasikara ! Encore au stade 0 de la contamination ces derniers jours, le pays n’a négligé aucun détail et a anticipé les éventuelles propagations en prenant des mesures drastiques quitte à faire « souffrir », pour un temps, l’économie. Le Gouvernement sous la conduite directe du Chef de l’Etat n’a point minimisé la gravité de la pandémie de Covid-19. Longtemps épargné, le pays vient toutefois d’intégrer la liste « rouge » des pays où le virus a été détecté au lendemain de la fermeture totale du ciel malagasy.
La contamination à l’intérieur du pays aura, vu la situation de précarité de la grande majorité de la population, des répercussions difficiles à maîtriser ou à contrôler. Par conséquent, les dirigeants du pays ne font pas de détail sur toutes les dispositions à prendre. Le Président Rajoelina place au-dessus de tout le soin de garantir la santé des « zana-bahoaka ». Il appartient toutefois à tout le monde de respecter à la lettre la règle du jeu. Madagasikara parviendra très bien à contenir la propagation du Covid-19 sur son territoire et ce, à une condition, que chacun s’y mette à bloc et évite de céder à la panique.
Ndrianaivo

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  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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